Andrey Baranov, agent de coureurs qui a collaboré avec l’Agence mondiale antidopage dans le récent scandale autour des athlètes russes, a pointé le doigt sur d’autres probables problèmes qui pourraient inquiéter le monde de l’athlétisme.
L’affaire a secoué le monde de l’athlétisme. L’Agence mondiale antidopage (AMA) a révélé un scandale impliquant plusieurs athlètes ainsi que les administrations sportives russes. L’organisme international a notamment dénoncé « une culture profondément enracinée de la tricherie », préconisant par la même occasion l’exclusion de la Russie des compétitions internationales en 2016… notamment des Jeux Olympiques qui se tiendront l’été prochain à Rio de Janeiro.
« Regardez le Kenya et l’Éthiopie »
Andrey Baranov, qui a collaboré avec l’AMA dans cette enquête, a pourtant mis en garde l’opinion publique sur d’autres cas qui pourraient éclater au grand jour. « C'est injuste de se concentrer uniquement sur la Russie. Il devrait y avoir la même enquête sur des pays comme le Kenya et l'Éthiopie » a expliqué l’agent de coureurs, dans les colonnes du Guardian. « Les meilleurs athlètes de ces pays gagnent bien plus d'argent que les Russes. Mais ils ne sont contrôlés que de manière très limitée ». Ce lundi, c’était au tour de Dick Round de pointer du doigt les problèmes qui pourraient exister au Kenya. « La Russie n'est pas le seul pays, ni l'athlétisme le seul sport, à faire face au problème du dopage organisé... » avait expliqué le président de la Commission indépendante de l'AMA. « Le Kenya a un vrai problème. S'ils ne travaillent pas sérieusement (contre le dopage), je pense que quelqu'un le fera pour eux ».