Attendu sur le podium des Jeux Paralympiques en longueur, Arnaud Assoumani n’a pas déçu son public, encore une fois.
Depuis ses 19 ans, Arnaud Assoumani vit une histoire d’amour avec les Jeux Paralympiques. Après une première médaille de bronze en 2004, à Athènes, l’athlète du Team EDF n’a plus quitté les premières marches paralympiques. Couronné d’or à Pékin et deux fois en argent à Londres (longueur et triple-saut), Assoumani a cette fois décroché le bronze aux Jeux de Rio.
Un troisième saut pour une médaille
Grâce à une marque à 7,11 mètres, proche de son ancien record du monde (7,23 mètres), Arnaud Assoumani a récolté le fruit de son travail des dernières années. Après une aventure américaine, le Français a longtemps dû composer avec les blessures. Sa satisfaction était totale après la cérémonie des récompenses : « Monter sur le podium c’est la récompense de tout le travail effectué, le fait de ne pas lâcher, d’aller jusqu’au bout, de rester positif. Cette médaille c’est mais aussi pour toutes les personnes qui ont travaillé avec moi ces dernières années, mon coach, mon staff médical, tous ceux qui ont bossé avec moi pour que je puisse être présent aujourd’hui. Et ce n’était pas gagné, car à chaque fois que j’allais bien, j’avais une blessure. A chaque fois que je revenais de rééducation, j’avais une autre blessure. Je n’ai jamais pu respecter les plans que l’on avait prévus en raison de ça, il fallait s’adapter tout le temps ».