JO Paris 2024 : Teddy Riner annonce sa décision pour Los Angeles
Jean de Teyssière

Les Jeux olympiques de Paris 2024 sont terminés et la moisson a été bonne pour les athlètes français. 64 médailles dont 16 médailles d’or, permettant à la France de réussir l’objectif top 5 fixé par Emmanuel Macron. Le judo a été le sport le plus prolifique avec dix médailles, dont deux en or. Teddy Riner a été le grand artisan de ces médailles d’or et souhaite prolonger l’aventure jusqu’à Los Angeles.

Dans quelques années, on mesurera sans doute encore plus la légende du sport français qu’est Teddy Riner. Le judoka, qui a participé à sa cinquième olympiade à Paris a remporté l’or dans sa catégorie et en équipe mixte. Mort de faim, le natif de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe est désormais cinq fois champion olympique.

«Je suis déjà prêt»

Dans une interview accordée à L’Equipe, Teddy Riner révèle son état d’esprit, quelques heures seulement après la fin des Jeux olympiques : « De quoi j’ai envie désormais ? De tout ! Avec l'olympiade que j'ai passée, c'est allé vite. Même si j'étais fourré dans les patelins à droite, à gauche (il a enchaîné les stages à l'étranger), j'ai pris beaucoup, beaucoup de plaisir. L'entraînement, c'est l'entraînement, mais entre, on y a mis de la rigolade avec mon staff : des parties de petits chevaux, des défis, des challenges. Ça fait quoi là, une semaine (que le judo est terminé) ? Et ça y est, je suis déjà prêt. J'ai récupéré. Physiquement, je n'ai plus aucune courbature. Mentalement, je commence déjà à récupérer. J'ai déjà envie de reprendre. Mais c'est important de mentalement récupérer et laisser le corps souffler parce que sinon, on va aller vers une blessure et ça va m'embêter. »

«On repart sur quatre ans pour Los Angeles»

« On repart sur quatre ans pour Los Angeles, révèle Riner. Je sais que c'est possible. Je sais que j'ai envie. C'est peut-être fou ce que je vais vous dire. En fait, quand on met autour de soi des personnes de qualité, qui savent de quoi elles parlent, l'entraînement est plus facile, il y a moins de blessures. Tu ne vas pas dans le mur. Donc là, tu puises beaucoup moins. Je ne veux pas critiquer le passé parce que le passé fait partie de mon futur. Mais si j'avais connu Julien Corvo avant (il est arrivé avant les JO 2021), de Pékin à aujourd'hui, je les aurais tous gagnés. »

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