La France brille à domicile sur ces Jeux Olympiques de Paris 2024. De nombreuses médailles ont été récoltées par les athlètes tricolores, qui recevront une prime en conséquent. Cependant, ces dernières seront soumises à l’imposition. Une méthode qui agace l’ancien champion de judo et ministre des Sports David Douillet. Explication.
Depuis le début des JO, la France et ses athlètes brillent. Pour le moment, ce sont 48 médaillés français qui sont à signaler, avec 13 médailles d’or, 16 d’argent, et 19 de bronze. Un bilan sportif on ne peut plus respectable, alors que les différents sportifs récompensés recevront une prime après la clôture des épreuves. Pour rappel, ces dernières sont fixées (en France) à 80.000 euros pour une médaille d’or, 40.000 euros pour une médaille d’argent, et 20.000 euros pour une médaille de bronze.
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— le10sport (@le10sport) August 6, 2024
Les athlètes français seront imposés sur leurs primes de récompense
Néanmoins, les athlètes qui recevront ces primes seront directement imposés par l’État Français. Si récemment, le gouvernement a annoncé que les encadrements des sportifs médaillés allaient également recevoir une prime à hauteur de celles des athlètes, certains observateurs comme David Douillet dénoncent la fiscalisation de cette récompense financière olympique. Au micro de RMC, l’ancien judoka de légende, mais également ministre des Sports (entre septembre 2011 et mai 2012) a dénoncé l’inégalité de cette imposition sur les primes olympiques.
« Fiscaliser ça ? Je trouve que c'est une honte »
« Pour certains athlètes, c'est de l'argent de poche, et pour d'autres, dans des petits sports, c'est immense », a notamment confié l’ancien champion désormais âgé de 55 ans. « Fiscaliser ça? Je trouve que c'est une honte. Mais il faut prendre conscience d'une chose: quand un athlète touche 80.000 euros, vous savez combien de temps il met pour avoir sa breloque? Entre 10 et 15 ans. Et c'est plutôt 15. Si tu étales 80.000 euros sur 15 ans, tu verras ce que c'est... », conclut David Douillet.