Les Bleus se sont qualifiés ce mardi pour les quarts de finale des Jeux Olympiques de Paris 2024 en battant le Japon (94-90). Mais l’action de Matthew Strazel, qui a marqué quatre points dans les dernières secondes du temps réglementaire pour forcer les prolongations, suscite la polémique. La décision arbitrale qui a permis au meneur d’égaliser est controversée.
La victoire de la France face au Japon (94-90) ce mardi n’aurait pas été possible sans le sauvetage in extremis de Matthew Strazel. Ses quatre points à dix secondes de la fin, avec un tir à trois points suivi d’un lancer franc, ont permis aux Bleus d’égaliser et de forcer les prolongations. Les cinq minutes débloquées par cette action, dominées par Victor Wembanyama, ont alors scellé leur victoire et leur qualification pour les quarts de finale des Jeux Olympiques de Paris 2024.
Cependant, la faute qui a offert à Strazel son quatrième point suscite des polémiques. Après que les critiques aient fusé sur les réseaux sociaux, l’équipe japonaise a également contesté la décision arbitrale, sans laquelle elle l’aurait certainement emporté.
Yuki Kawamura : « Je pense qu’il n’y avait pas faute »
« Je pense qu’il n’y avait pas faute », a objecté Yuki Kawamura, l’auteur de la faute, interrogé par BasketNews après le match. Meilleur marqueur de l’équipe japonaise avec 29 points, l’arrière de 1,72 m a tout donné pour tenter d’offrir la victoire à son équipe, pour voir ses efforts gâchés par ce coup de sifflet. « Mais Strazel est un bon tireur. C’était un tir difficile et il l’a réussi », a-t-il tempéré.
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— le10sport (@le10sport) July 30, 2024
Tom Hovasse : « Ça ne ressemblait pas à une faute, mais c’est ainsi »
« Ça ne ressemblait pas à une faute », a affirmé Tom Hovasse, l’entraîneur du Japon. « J’étais du mauvais côté de l’action, donc je n’ai pas vu s’il y avait eu contact. J’ai l’impression que notre meneur a essayé de garder ses distances. Mais c’est ainsi. L’arbitre a sifflé, le lancer franc est rentré, et nous sommes allés en prolongation. »
Un geste difficile à arbitrer
Le débat fait rage sur les réseaux sociaux, mais la question reste épineuse. Yuki Kawamura a visiblement posé sa main sur la hanche de Matthew Strazel au début de l’action, mais il est difficile de dire s’il y a eu poussée. Dans bien des cas, ce geste n’aurait pas été sanctionné et beaucoup de spectateurs estiment qu’il n’aurait pas dû l’être ici. Quoiqu’il arrive, la qualification française est désormais entachée par cette controverse.