JO 2024 : Kevin Mayer a trouvé la solution miracle pour être à Paris ?
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Victime d'une importante lésion musculaire à l'arrière de la cuisse gauche lors du 110m haies du décathlon du meeting de la Ligue de Diamant de Paris, Kevin Mayer est très incertain pour les JO de Paris. Un incroyable coup dur pour le recordman du monde de la discipline qui compte tout de même sur le caisson hyperbare pour croire au miracle.

Après avoir tremblé pour assurer sa qualification pour les JO de Paris, Kevin Mayer va finalement peut-être devoir renoncer à cause d'une blessure. Aligné sur le décathlon de la Ligue de Diamant de Paris dimanche, le recordman du monde de la discipline a effectivement chuté sur le 110m haies et souffre d'une importante lésion musculaire à l'arrière de la cuisse gauche. A trois semaines de l'entrée en lice des décathloniens lors des JO, le contre-la-montre est donc lancé. Et Kevin Mayer espère que le caisson hyperbare, un accélérateur de cicatrisation dans lequel il passe deux heures par jour, lui permettra de réaliser un miracle.

Le caisson hyperbare pour sauver Kevin Mayer ?

« Je l'ai déjà utilisé en 2021. C'est une sorte de sous-marin qui n'est pas dans l'eau, qui est dans un hôpital. Il résiste à une pression ne venant pas de l'extérieur mais de l'intérieur, on remplit les caissons d'air jusqu'à ce qu'il y ait autant de pression dans ce caisson que si on était à quinze mètres sous l'eau. Ça aide à la régénération cellulaire. On a un masque qui nous envoie de l'oxygène pur. Ce n'est vraiment pas agréable, on a du mal à respirer mais ça aide le corps à être beaucoup plus oxygéné et à récupérer. On n'a pas d'écran ou quoi que ce soit. En 2021, je n'avais même pas un livre, donc c'était très très long. J'en suis déjà à 12 heures », explique-t-il dans des propos rapportés par L'EQUIPE, avant d'estimer que cela s'annonce toutefois compliqué.

«Je vous avoue que c'est aussi un peu» désespéré

« Ce sera au corps médical de décider en fonction des IRM. S'il décide que c'est vraiment trop dangereux d'y aller et que ça peut vraiment aggraver... Ce n'est pas la fin. Je ne veux pas arrêter après 2024. Quand il n'y a pas de chance que ça passe, c'est un décathlon, on ne peut pas y aller à demi. Même la blessure en elle-même, je suis un peu vague dessus parce que je ne veux vraiment pas qu'il y ait des discussions sur est-ce que c'est possible ou pas, de la part de personnes qui ne sont pas dans mon entourage. Ce n'est pas aux autres de décider si je vais y arriver ou pas. Peu importe la gravité. On a tous un corps différent, on a tous des outils différents pour y arriver et on sait très bien que j'ai fait face à beaucoup de choses dans ma carrière et que j'ai réussi à me relever. On ne pensait jamais qu'on pourrait poser le pied sur la lune. Là, ce n'est pas un exploit aussi énorme, ça ne concerne pratiquement que moi, mais je vous avoue que c'est aussi un peu désespéré », ajoute Kevin Mayer.

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