L'été enchanté autour des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 touche à sa fin et c'est déjà l'heure des souvenirs. Il y a un mois, l'Equipe de France terminait en fanfare son tournoi olympique en basket avec la présence des hommes et des femmes en finale face aux Etats-Unis. Dans cette finale masculine, les Bleus ont eu l'occasion de revenir en fin de match avant le festival de Stephen Curry. Il a peut-être manqué un petit quelque chose : un peu plus de soutien du public.
Comme à Tokyo, l'Equipe de France masculine de basket est passée proche d'un exploit retentissant face aux Etats-Unis. Malheureusement, ils n'ont pas pu décrocher l'or olympique et c'est forcément dur pour une génération dorée qui espérait obtenir cette récompense. Evan Fournier a tout de même tenu à pousser un coup de gueule à propos du prix des places.
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— le10sport (@le10sport) September 6, 2024
« C'est décevant »
Déçu de cette nouvelle défaite en finale des Jeux olympiques, Evan Fournier a regretté que le soutien du public n'ait pas été plus présent que cela. « C'est décevant mais ce n'est pas de la faute des gens. Les places ont été mises en vente il y a très longtemps, à des prix exorbitants. Les gens qui ont de l'argent à travers le monde se disent: 'ça va être l'occasion d'aller voir Stephen Curry, LeBron James, Kevin Durant en finale des JO. J'espère qu'ils y seront, donc je prends mon billet à l'avance parce que les places partent très vite' » déplore l'arrière tricolore, invité de Stephen Brunch sur RMC.
Des prix hors du commun
Pendant les Jeux olympiques, certaines épreuves ont fait parler d'elle car les billets étaient parfois beaucoup trop chers. C'était le cas pour la finale du basket. « Les montants étaient exorbitants pour nos familles. On a dû sortir des billets, vous vous rendez même pas compte. On nous rabâche que les Jeux olympiques sont pour tout le monde, mais ce n'est pas le cas. C'est un business avant tout. Il y a beaucoup d'argent mis en place pour organiser. Il faut qu'il y ait de l'argent qui rentre et quand tu es un sport principal comme le basket, tu paies cash » regrette Evan Fournier.