Le moins qu'on puisse dire, c'est que Michael Schumacher était attendu au tournant. Pour son retour après 3 ans d'absence, l'Allemand, âgé de 41 ans, a réalisé une course rassurante sans pour autant donner de garanties sur sa capacité à redevenir champion du Monde.Le Grand Prix de Bahreïn a sacré un champion du Monde. Pas Michael Schumacher, mais Fernando Alonso. Le septuple champion du monde termine lui sur le podium des Allemands derrière Vettel (4e) et son coéquipier Rosberg (5e), à la sixième place du classement général de la course. Le Baron Rouge n’attendait qu’une chose de son retour: «Je n'ai rien à prouver au regard de mon âge, je veux juste me prouver à moi-même que je suis encore capable de piloter au plus haut-niveau.“ De ce côté-là, pas de soucis, Schumacher a largement sa place dans les paddocks. En revanche, quand il déclare que cette saison, “on ne peut qu'avoir un seul objectif, être champion du Monde», on peut être un peu plus sceptique, notamment à cause du retard de son écurie, pourtant championne du Monde en titre, par rapport à Ferrari et Red Bull. Pour son 249ème Grand Prix, l’Allemand peut malgré tout être satisfait d’avoir résisté aux assauts de celui qui occupait son baquet la saison passée, à savoir Jenson Button, le champion du monde en titre. Mais terminer derrière son coéquipier, le jeune Rosberg, doit très probablement lui rester en travers de la gorge. Le Grand prix d'Australie, dans quinze jours à Melbourne, devrait probablement apporter son lot de réponses, mais aussi quelques nouvelles questions...
Un retour anodin pas anonyme