Le Grand-Prix de Monaco reste l’un des plus prestigieux de la saison, celui que tout pilote aspirant à s’inscrire dans l’histoire de son sport souhaite gagner. Tous les plus grands champions de l’histoire la F1 ont gagné à Monaco, où le circuit classe impitoyablement ceux qui sont les plus rapides.
Le Grand Prix de Monaco fait partie des grands moments de la saison de Formule 1, et l’une des victoires les plus prisées. Tant par la grandeur des lieux, au cœur de la ville princière, au bord de mer, que par la particularité du circuit, très sinueux et où tout dépassement est un véritable exploit, Monaco classe les pilotes sans ménagement. Ce n’est pas un hasard si les plus rapides et les plus talentueux y ont souvent brillé, à l’image du grand Ayrton Senna, qui était vraiment chez lui sur ce circuit. Pour sa première saison en Formule 1 en 1984, le jeune Senna avait d’ailleurs fait parler de lui, terminant à la deuxième place au volant de sa modeste Tyrell, derrière Alain Prost et sa McLaren, alors que la course s’était disputée dans des conditions absolument épouvantables, des trombes d’eau s’abattant sur la course, rendant le circuit proprement impraticable.
Rosberg de père en fils
Tous les plus grands champions se sont imposés à Monaco, et tout pilote aspirant à s’inscrire dans la légende de la F1 doit absolument y monter sur la plus haute marche du podium. Certains l’ont même fait en famille, Keke Rosberg levant les bras en 1983 avant que 30 ans plus tard, son fils Nico Rosberg en fasse de même. Mais là où le père n’y gagna qu’une fois, le fils, lui, emporta la course trois fois d’affilée, en 2013, 2014 et 2015. Côté français, Alain Prost est inévitablement celui qui a le plus gagné à Monaco, et de loin. Au niveau des écuries, McLaren est le constructeur le plus victorieux en Principauté, avec 15 victoires, devant Ferrari (10 victoires) et Mercedes (8 victoires). Trois écuries françaises se sont imposés sur le circuit de Monaco, Bugatti à trois reprises en des temps anciens avant-guerre, Renault en 2004 et 2006, et Ligier en 1996. Espérons qu’Alpine reprenne le flambeau un jour. Pourquoi pas avec Esteban Ocon en 2023 ?