Révolution en F1, Alonso pousse un coup de gueule
Pierrick Levallet

En 2024, les écuries de F1 pourront concevoir des monoplaces qui utilisent le concept aérodynamique à effet de sol. Mais Fernando Alonso ne semble pas vraiment ravi de la nouvelle. Le double champion du monde estime ce type de voiture trop compliqué à gérer, que ce soit pour les pilotes ou les équipes.

Cette saison, plusieurs changements sont entrés en vigueur dans le règlement de la F1. Les écuries seront notamment autorisées à concevoir des monoplaces qui utilisent le concept aérodynamique à effet de sol. Mais Fernando Alonso n’est pas vraiment ravi par cette révolution. Le pilote d’Aston Martin que ce type de voiture est plutôt difficile à gérer.

«Il y a une manière très sensible de régler les voitures»

« Les voitures sont plus difficiles à régler, plus difficiles à comprendre. Il est encore plus difficile de donner un retour d’information à l’équipe. Parfois, nous conduisons ces voitures et nous avons l’impression que tout va bien. Mais vous vous arrêtez, vous voyez le classement et vous êtes peut-être 14e. Et parfois, c’est le contraire. Vous conduisez une voiture très difficile : l’équilibre est complètement déréglé, puis vous vous arrêtez et vous êtes dans les trois premiers. Il y a une manière très sensible de régler les voitures » a indiqué Fernando Alonso dans des propos rapportés par NextGen-Auto.

«Il s’agit d’une génération de voitures très complexes»

« Je ne pense pas que ce soit uniquement dû à l’aérodynamique. Je pense que c’est aussi dû à la suspension qui est si rigide et si basse. Vous manquez un peu ce que la voiture vous donne en termes de retour d’information, quel est l’équilibre réel de la voiture, quelle est l’interaction des pneus avec l’interaction aérodynamique, avec la suspension et avec l’adhérence mécanique ? Ces trois paramètres sont parfois un peu confus dans vos mains et dans votre corps. Je pense qu’il s’agit d’une génération de voitures très complexes » a ensuite ajouté le pilote d’Aston Martin. Reste maintenant à voir si les choses évolueront dans le bon sens pour Fernando Alonso et l’écurie britannique en 2024.

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