Avant le Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone le week-end dernier, Charles Leclerc a laissé éclater sa frustration à la radio après une décevante sixième place en qualifications. Avec le recul, le pilote Ferrari avoue regretter ses propos, soulignant la difficulté de se maîtriser dans le feu de l’action.
Les pilotes de Formule 1 ont parfois du mal à se contenir au volant de leur monoplace, une frustration, voire une colère, que les fans peuvent constater en écoutant leur réaction à la radio. Cela a notamment été le cas de Charles Leclerc la semaine dernière, après une sixième place décrochée lors des qualifications du Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone. « P*tain, p*tain, p*tain, fais ch*er ! Je suis tellement nul. Je suis une m*rde, c’est tout ce que je suis », avait-il lancé, en anglais. Le Monégasque avait eu l’occasion de s’exprimer ensuite, au micro de Sky Sports : « J’en ai vraiment assez de venir ici pour dire qu’il y a un problème. Je n’ai plus le même feeling avec la voiture qu’en qualifications l’an dernier ».
« On regrette parfois les choses qu’on dit à la radio »
Avec du recul, Charles Leclerc ne cache pas ses regrets en repensant à la séquence, lui qui voudrait mieux se maîtriser. « J’ai eu mes moments à la radio, et je pense que c’est très drôle vu de l’extérieur. Mais pour moi, les frustrations sont grandes et surtout quand on est passionné et qu’on veut bien faire, on regrette parfois les choses qu’on dit à la radio. Mais c’est comme ça dans le feu de l’action, et dans la course, je n’ai pas maximisé le package », confie le pilote Ferrari, rapporté par Nextgen-Auto.
« J’ai laissé des points sur la table, et ce n’est pas bien »
« Très souvent, le samedi, j’ai l’impression que nous laissons quelque chose sur la table. Et le dimanche, nous mettons toujours tout en place, mais j’ai laissé des points sur la table, et ce n’est pas bien. Tout le monde fait pression pour que nous obtenions des améliorations dès que possible, et si elles arrivent, j’espère que nous pourrons faire un grand pas en avant », conclut Charles Leclerc.