Deux jours après l'attaque de missiles perpétré à Djeddah, Toto Wolff a réagi à l’attaque, se félicitant de la décision prise de maintenir le Grand Prix.
Vendredi, deux jours avant le Grand Prix d’Arabie Saoudite, la ville de Djeddah a été frappée par un attentat au missile. Une attaque qui ciblait une raffinerie du pétrolier saoudien Aramco, sponsor de la Formule 1. Si la situation a fait débat tout le week-end, la décision prise a été de maintenir le Grand Prix. Un choix fort qui ne déplaît pas à Toto Wolff, le patron de l’écurie Mercedes.
«Pour eux, dans leur culture, ces choses arrivent ici»
« On peut avoir cette opinion, et quand on considère les différents conflits politiques, il y a des situations plus graves pour la population qui se déroulent au Moyen-Orient depuis un moment. J’aime aller à Tel Aviv en Israël, mais là-bas, vous êtes habitué à des situations où des drones survolent. Pour nous, est-il acceptable de courir à 15 km de l’endroit où un drone lance une roquette dans un réservoir d’essence ? Certainement pas. Mais pour eux, dans leur culture, ces choses arrivent ici. Je ne veux pas dire que je ne cours pas, parce que je suis généralement quelqu’un qui veut donner aux gens le bénéfice du doute. Je veux donner aux gens la chance de s’améliorer. L’Arabie saoudite et certains pays du Moyen-Orient partagent-ils les mêmes valeurs, la même culture que nous en Europe ? Ce n’est pas le cas. Sont-ils là où nous voulons qu’ils soient ? Non. Pouvons-nous braquer les projecteurs sur cet endroit en participant à une course de Formule 1, en rendant ces choses visibles et donc en faisant de cet endroit un meilleur endroit ? Je le pense toujours. Je préférerais venir ici et faire briller les projecteurs dans la région, donc elle doit être dans une meilleure situation plutôt que de dire ’je n’y vais pas, je ne veux pas en entendre parler », assure Toto Wolff dans des propos relayés par Nextgen Auto.