Formule 1 : Romain Grosjean revient sur son terrible accident !
T.M.

A Bahreïn, Romain Grosjean a échappé au pire après un terrible accident. Un événement sur lequel est revenu le pilote français. 

Aujourd’hui, Romain Grosjean est un véritable miraculé. En novembre 2020, lors du Grand Prix de Bahreïn, le pilote français a choqué tous les paddocks après un terrible accident. Pendant d’interminables secondes, Grosjean a été prisonnier de sa monoplace en feu. Et alors qu’on a envisagé le pire, celui qui pilotait pour Haas a réussi à s’extirper et à échapper à la mort. Aujourd’hui, cet accident reste encore dans les mémoires et Romain Grosjean garde d’ailleurs encore certaines séquelles. 

« Si on refait cet accident 100 fois, le pilote ne s'en sortirait pas dans 99% des cas »

Près d’un an après son accident, Romain Grosjean est revenu sur ce terrible moment. Au micro d’Europe 1, le Français a confié : « C'est un miracle. Ça fait partie des miracles de ce jour-là, auxquels il n'y a pas d'explication. A 67 G, On est censé perdre conscience. (…) Je me détache tout de suite, j'essaie de sortir de la voiture, mais je suis bloqué. Ma première réflexion est que je dois être sur le toit ou de côté contre le rail de sécurité. Je suis bloqué, je me dis que je vais attendre que l'on vienne m’aider. (…) Je réalise qu'il y a le feu et je commence à en entendre le bruit. Je comprends qu'il faut que je trouve une solution pour sortir. J'essaie à plusieurs de trouver l'issue : impossible. Au moment où je trouve enfin la sortie, je me rends compte que ma jambe est coincée au fond du cockpit. Il faut que je redescendre dans la voiture pour tirer sur ma jambe aussi fort que je le puisse, car ma chaussure est restée dans la pédale de frein. Je n'ai pas eu le temps d'avoir peur. Je n'avais pas le choix, il fallait trouver sortie. Je revois encore l'image de mon gant gauche devenant noir et brûlant, et la douleur qui va avec. Mais, si je ne dégageais pas mon pied gauche, ce n'est pas la main qui allait fondre. C'est mon corps entier. Ces 28 secondes ont duré 1min30 pour moi, tellement il y avait de pensées à ce moment-là. Tout va au ralenti. Ces pensées ont dû durer des millisecondes. Mais pour moi, elles sont venues presque doucement, les unes après les autres. Je ne me suis pas rendu compte de l'impact visuel de l'accident, jusqu'à le voir le lundi matin. Et là, j'ai compris. Ce n'est pas un miracle, c'est une succession de miracles. Si on refait cet accident 100 fois, le pilote ne s'en sortirait pas dans 99% des cas ». 

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