Auteur depuis quelques mois de frasques régulières, le pilote britannique Lewis Hamilton commence à attiser les commentaires négatifs autour de son comportement.
Alors que son écurie, Mercedes, faisait l’objet ce dimanche d’une enquête en raison d’une irrégularité au niveau des pneus qui aurait pu lui coûter sa victoire, Lewis Hamilton a beaucoup fait parler de lui lors de ses dernières sorties. Entre ses flirts présumés, sa teinture blonde, ses tatouages, ou encore la vidéo polémique dans laquelle le pilote tire à l’arme automatique, sortie sur son compte Instagram le même jour que l’attaque du Thalys, le Britannique a récidivé ce week-end en ne respectant pas la minute de silence en hommage à Justin Wilson, pilote d’IndyCar décédé en course il y a deux semaines. Casquette sur la tête et écouteurs dans les oreilles, le pilote pensait poser pour une photo souvenir et s’est excusé depuis sur son compte Twitter. De son côté, Bernie Ecclestone est revenu sur ses paroles d’il y a plusieurs mois lorsque le manager général avait reconnu en Hamilton un ambassadeur idéal pour la F1 et avait fustigé Sebastian Vettel, pour sa discrétion.
« JE NE SAIS PAS SI CE QU’IL FAIT EST BON POUR LUI… »
« Peut-être qu’il est allé trop loin ces derniers mois, je ne sais pas si tout ce qu’il fait est bon pour lui. » s’est interrogé Ecclestone dans les colonnes du journal allemand Bild am Sonntag. « Les gens commencent à avoir du respect pour Sebastian, je ne veux pas que tout le monde soit comme Lewis. Peut-être qu’il n’était pas correct de ma part de critiquer Sebastian. En réalité, il est un peu comme moi… Nous n’aimons pas être sous les projecteurs » a conclu le patron de la F1, à propos du rival du Britannique, Sebastian Vettel.