Formule 1 : Charles Leclerc est totalement dépité face à la situation de Ferrari !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Seulement quatorzième du Grand Prix de Belgique, Charles Leclerc ne cache pas sa frustration face à la situation de Ferrari qui connait un début de saison catastrophique.

Il y a un an, Charles Leclerc remportait son premier Grand Prix à Spa-Francorchamps. De retour en Belgique ce week-end, le Monégasque a connu les sensations inverses. En grande difficulté, le pilote Ferrari est passé très difficilement en Q2 lors de la séance de qualification avant de connaitre une course frustrante. Charles Leclerc s'est battu pendant toutes la course avec les Haas de Romain Grosjean et Kevin Magnussen, terminant à une anonyme quatorzième place à 75 secondes de Lewis Hamilton, vainqueur du Grand Prix. Ferrari traverse donc une crise de résultat très inquiétante avant de rendez-vous sur ses terres en Italie, à Monza la semaine prochaine et au Mugello dans 15 jours pour la 1000ème course de la Scuderia en Formule 1. Et Charles Leclerc apparaît totalement dépité. 

«Je n’ai pas les mots»

« Je ne le vis pas bien du tout, ce n’est vraiment pas top du tout. Je n’ai pas les mots, très honnêtement après une course comme ça ce n’est pas facile. Il faut trouver quelque chose et réagir, car ça ne peut pas continuer comme ça. A Monza, ce sera pareil ou pire, ce n’est pas bon signe ! J’espère que l’on verra la lumière du jour à partir du Mugello. Aujourd’hui, il n’y a pas grand-chose qui se soit bien passé, poursuivait Leclerc. On a essayé de faire un deuxième arrêt au stand pour essayer quelque chose. Dans la position où j’étais, je ne pouvais pas faire grand-chose de plus. C’était impossible de dépasser qui que ce soit pour moi. On a également eu un problème au stand et on a perdu pas mal de temps… Ensuite, on n’était pas suffisamment rapides, on ne parvenait pas à dépasser un concurrent même avec le DRS enclenché ! Je suis resté derrière Romain pendant pas mal de tours, ce n’était pas facile. Mais c’est aussi mon job maintenant de retourner voir l’équipe et de les motiver, ce n’est pas facile pour nous les pilotes ni pour les gens qui nous suivent, mais ça ne l’est pas non plus pour tout le team qui travaille très dur pour revenir là où on voudrait être. Il va falloir travailler et encore travailler… », confie-t-il au micro de Canal+.

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