Plus au niveau des ambitions de son écurie, Daniel Ricciardo ne sera plus un pilote McLaren la saison prochaine. Avant même que les rumeurs de son départ ne soient annoncées, il sentait déjà le vent tourner contre lui. McLaren n'a pas trainé et a nommé Oscar Piastri pour lui succéder.
Le plus beau sourire du paddock manquera à la F1 la saison prochaine. En effet, Daniel Ricciardo n'a pas retrouvé un poste de titulaire depuis son éviction de McLaren. Il ne restera pas loin tout de même de ses homologues puisqu'il a signé en faveur de Red Bull, devant le 3ème pilote de l'écurie, disponible en cas de mésaventure de Max Verstappen ou Sergio Perez. Haas voulait pourtant le faire signer, mais Ricciardo voulait une monoplace capable de jouer la gagne. Or, si personne n'a frappé à sa porte c'est parce qu'il n'était plus a niveau cette saison. Avant même qu'il soit tenu au courant des intentions de son écurie, il pressentait quelque chose.
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— le10sport (@le10sport) December 12, 2022
«J’avais le pressentiment que quelque chose se préparait»
« Une légère suspicion était déjà présente. J’étais conscient de mes résultats et pas satisfait avec moi-même. Et puis nous avons commencé à manquer d’idées pour inverser la tendance. Je ne pouvais plus être sûr que le contrat serait tenu jusqu’au bout. J’avais le pressentiment que quelque chose se préparait. Mes deux saisons n’ont pas été assez bonnes et l’équipe commençait à avoir de plus en plus de doutes » a reconnu Ricciardo dans des propos relayés par Nextgen-Auto.
Ricciardo pointe un problème de confiance
Daniel Ricciardo ne croyait tout simplement pas en sa monoplace. Il ne s'y est jamais réellement adapté et c'est comme cela qu'il explique son échec chez McLaren. « Le manque de confiance est finalement le résultat de plusieurs choses. En fin de compte, vous ne pouvez courir au plus haut niveau que si vous avez cette confiance. Et il est aussi question de confiance dans la voiture, sur sa manière de réagir à ce que je lui demande. Que se passera-t-il si je freine cinq mètres plus tard ? Si vous n’avez pas la réponse à cette question durant vos manœuvres de freinage, vous finissez par perdre foi dans la voiture. Ça ne m’était jamais arrivé auparavant. J’avais toujours ressenti que je faisais partie de la voiture. Et je savais comment elle allait réagir lorsque les conditions changeaient. Avec peu d’essence et des pneus neufs en qualifications, je savais alors que je pouvais freiner plus tard sans hésitation. Mais pour une raison que j’ignore, ça ne s’est jamais produit à bord des McLaren » a-t-il déploré.