Alors qu’il ne reste que quatre courses à disputer cette saison, les pilotes se retrouveront ce week-end à Austin, pour le Grand Prix des États-Unis. Un GP qui se déroulait auparavant sur le circuit d’Indianapolis, marqué par le fiasco de 2005. Depuis, il a également été le théâtre de la victoire tant attendue de Kimi Räikkönen en 2018.
À l’occasion de la 19e manche de la saison, la Formule 1 pose ses valises à Austin ce week-end, pour le Grand Prix des États-Unis. Cela fait maintenant 10 ans que les pilotes s’affrontent sur le Circuit des Amériques, avec une pause en 2020, due à la pandémie de Covid-19. Mais jusqu’en 2007, cette course avait lieu à l’Indianapolis Motor Speedway, marqué par le fiasco de 2005.
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— le10sport (@le10sport) October 21, 2022
Le fiasco de 2005
Alors que tous les pilotes étaient présents pour le tour de formation, ils ne sont finalement que six sur la grille de départ. En effet, à la suite de l’accident de Ralf Schumacher, les pneumatiques Michelin sont jugées non sûrs. Seuls Ferrari, Jordan et Minardi, qui avaient opté pour des Bridgestone, ont pris part à cette course. Cette dernière avait été remportée par Michael Schumacher, devant son coéquipier Rubens Barrichello.
Rosberg et la « bourrasque de vent »
Absent depuis 2007, le Grand Prix des États-Unis fait son retour en 2012, mais désormais à Austin. Trois ans plus tard, alors qu’il peut encore espérer battre son coéquipier, Lewis Hamilton, pour le titre de champion du monde, Nico Rosberg est auteur d’une surprenante sortie de piste lors du 48e tour. Une erreur qui avait finalement offert la victoire et le sacre au Britannique. Pour se justifier, Nico Rosberg invoquera une « bourrasque de vent », qui serait à l’origine de son faux pas. « Ça reste une erreur, mais je comprends au moins mon erreur maintenant, et il était important pour moi de la comprendre », avait-il confié à ce sujet.
Cinq ans plus tard, Räikkönen renoue avec le succès
En 2018, Kimi Räikkönen se présente au Grand Prix des États-Unis avec un objectif clair : regagner une course en Formule 1. Car à ce moment-là, cela fait un peu plus de cinq ans qu’Iceman n’est plus sorti vainqueur d’une course, depuis le GP d’Australie en 2013. Au volant de sa Ferrari, le Finlandais parvient finalement à s’imposer devant Max Verstappen et Lewis Hamilton. Pas de joie démesurée à la radio, Kimi Räikkönen se contentera d’un simple « enfin », signe de son soulagement.
La folle remontée de Verstappen
Cette même année, Max Verstappen avait donc terminé sur la deuxième marche du podium, après une folle remontée. Parti 18e sur la grille de départ, le Néerlandais parvient à refaire son retard, jusqu’à se retrouver à la deuxième position. Derrière, il réussit à contenir un Lewis Hamilton qui pouvait être sacré champion du monde ce jour-là. Même si ce n’était finalement que partie remise pour le Britannique, l’affrontement entre les deux pilotes restera un des moments marquants de la jeune carrière de Max Verstappen.