Coéquipier durant cinq ans du légendaire septuple champion du monde de Formule 1 Michael Schumacher, Rubens Barichello a quitté Ferrari avec fracas en 2005. D'après le pilote brésilien, le nouveau contrat proposé par Ferrari ne lui convenait pas car elle lui supprimait des libertés dans sa conduite. C'est en tout cas ce que raconte Barichello, quasiment 20 ans après son départ de la Scuderia Ferrari.
Vice-champion du monde de Formule 1 en 2002 et 2004 avec Ferrari, le pilote brésilien Rubens Barichello a eu la chance - et la malchance - de tomber sur un coéquipier aussi légendaire que l'est Michael Schumacher. La victoire finale était impossible pour le Brésilien qui n'a jamais voulu se laisser faire.
«La voiture était super, l’équipe a bien travaillé»
Dans des propos rapportés par nextgen-auto.com, Rubens Barichello raconte son expérience au sein de Ferrari, de 2000 à 2005 : « La voiture était super, l’équipe a bien travaillé, il y avait une bonne relation entre tout le monde et il y avait une harmonie en termes de performance. Nous avons pu partir à la conquête du monde… Il a fallu sept ans pour que je gagne la première course, mais quand elle est arrivée, elle est arrivée d’une manière magique ! L’une des meilleures sensations que j’éprouve jusqu’à présent, c’est quand les gens m’arrêtent sur la route pour me raconter ce qu’ils faisaient quand j’ai gagné la course pour la première fois à Hockenheim. »
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— le10sport (@le10sport) January 12, 2024
«Mais il s’est passé quelque chose chez Ferrari au milieu de cette année-là»
« J’ai dit à Ferrari que s’il était inscrit dans mon contrat de laisser Michael passer, je ne voulais pas signer. Mon contrat ne disait rien à ce sujet. Dans mon intérêt, j’ai accepté beaucoup de choses, et il y a eu beaucoup de choses que je n’ai pas acceptées, mais certaines que j’ai acceptées parce que j’ai vu que je me développais là-bas. Pendant six ans, j’ai vu que j’allais de l’avant et que mon heure était venue. Mais il s’est passé quelque chose chez Ferrari au milieu de cette année-là - je le raconterai un jour dans mon livre ! - et cela ne m’a pas plu, raconte Barichello. J’ai dit : Je vois que vous ne me donnez pas la liberté de courir, j’ai attendu six ans, et je vous remercie beaucoup, mais je veux que vous me acceptiez ma démission. »