F1 : Un ancien coéquipier lâche une révélation sur Hamilton
Benjamin Labrousse -
Rédacteur
Malgré un double cursus Espagnol/Communication, j’ai décidé de prendre en main mes rêves en me dirigeant vers le journalisme. Diplômé d’un master en journalisme de sport, je couvre l’actualité sportive et footballistique avec toujours autant d’admiration pour les période de mercato, où un club se doit de faire des choix cruciaux pour la saison prochaine.

En 2017, Mercedes décidait de remplacer Nico Rosberg, champion du monde en titre, par Valtteri Bottas, alors chez Williams. Jusqu’à 2021, le pilote finlandais a ainsi été le coéquipier de Lewis Hamilton, septuple champion du monde. Récemment, l’actuel pilote Alfa Romeo a confié avoir longtemps été dans le déni concernant l’écart de niveau avec son ancien coéquipier.

« Il était probablement meilleur dans certains domaines »

« J'ai été dans le déni pendant presque cinq ans, car chaque année, je voulais reprendre la saison suivante et me battre pour le titre, et il fallait que je croie en moi », a déclaré Bottas dans des propos relayés par Motorsport.com. « C'est seulement quand j'ai su que j'allais quitter l'équipe que j'ai remarqué que certaines choses me dérangeaient moins. Je me permettais d'accepter certaines de ces choses. Avec Lewis, ce n'est que la dernière année que j'ai accepté qu'à matériel égal sur une saison entière, j'avais vraiment du mal à le battre, et qu'il était probablement meilleur dans certains domaines. En tant que pilote, reconnaître ça au fond de soi, c'est dur », concède le Finlandais.

« Si je commençais à faire le connard, j'allais très vite perdre mon travail »

Valtteri Bottas poursuit, en affirmant ne pas avoir le moindre regret concernant son passage de cinq ans chez Mercedes (2017-2021) : « Je n'ai pas de regrets, car c'était une situation compliquée pour moi vu que j'étais chaque année sur un contrat d'un an. Je savais que si je voulais me battre pour le titre, il fallait que je sois enterré (sic) dans cette équipe. Si je commençais à faire le connard, j'allais très vite perdre mon travail. Ils pouvaient toujours prendre quelqu'un d'autre ».

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