F1 : Un ancien coéquipier lâche une révélation sur Hamilton
Benjamin Labrousse

En 2017, Mercedes décidait de remplacer Nico Rosberg, champion du monde en titre, par Valtteri Bottas, alors chez Williams. Jusqu’à 2021, le pilote finlandais a ainsi été le coéquipier de Lewis Hamilton, septuple champion du monde. Récemment, l’actuel pilote Alfa Romeo a confié avoir longtemps été dans le déni concernant l’écart de niveau avec son ancien coéquipier.

Quelques jours après son titre mondial en 2016, Nico Rosberg annonçait son départ en retraite. Mercedes devait alors rapidement trouver un remplaçant à l’Allemand, afin également de proposer le meilleur coéquipier possible à Lewis Hamilton. Si le choix des Flèches d’Argent s’était alors porté sur Valtteri Bottas, le Finlandais désormais âgé de 34 ans s’est récemment confié à propos de l’écart de niveau entre les deux hommes.

« Il était probablement meilleur dans certains domaines »

« J'ai été dans le déni pendant presque cinq ans, car chaque année, je voulais reprendre la saison suivante et me battre pour le titre, et il fallait que je croie en moi », a déclaré Bottas dans des propos relayés par Motorsport.com. « C'est seulement quand j'ai su que j'allais quitter l'équipe que j'ai remarqué que certaines choses me dérangeaient moins. Je me permettais d'accepter certaines de ces choses. Avec Lewis, ce n'est que la dernière année que j'ai accepté qu'à matériel égal sur une saison entière, j'avais vraiment du mal à le battre, et qu'il était probablement meilleur dans certains domaines. En tant que pilote, reconnaître ça au fond de soi, c'est dur », concède le Finlandais.

« Si je commençais à faire le connard, j'allais très vite perdre mon travail »

Valtteri Bottas poursuit, en affirmant ne pas avoir le moindre regret concernant son passage de cinq ans chez Mercedes (2017-2021) : « Je n'ai pas de regrets, car c'était une situation compliquée pour moi vu que j'étais chaque année sur un contrat d'un an. Je savais que si je voulais me battre pour le titre, il fallait que je sois enterré (sic) dans cette équipe. Si je commençais à faire le connard, j'allais très vite perdre mon travail. Ils pouvaient toujours prendre quelqu'un d'autre ».

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