Alors que Red Bull a décidé de se séparer de Christian Horner, le flou entourant l'avenir de Max Verstappen reste total. Il faut dire que le nom du quadruple champion du monde circule avec insistance du côté de Mercedes. Mais alors qu'en 2026, l'écurie de la marque allemande pourrait être dominatrice, Alexander Albon n'est pas convaincu que le Néerlandais serait aussi fort chez Mercedes que chez Red Bull.
C'est le feu chez Red Bull. Mercredi, le départ de Christian Horner a été officialisé. Un coup de tonnerre dans le monde de la F1. Après 20 ans à la directeur de l'écurie autrichienne, le Britannique cèdera sa place au Français Laurent Mekiès dont l'une des tâches majeures sera de tenter de conserver Max Verstappen. Et pour cause, le quadruple champion du monde est régulièrement annoncé sur le départ, notamment vers Mercedes, qui serait en avance dans la conception de son moteur pour la révolution de 2026. Et pourtant, Alexander Albon n'est pas convaincu de l'intérêt d'un tel transfert.
Albon doute du transfert de Verstappen
« En F1, il est facile pour tout le monde de tomber dans le piège du : "Tous les pilotes sont au même niveau tout le temps, et il n’y a pas de différence entre une voiture et une autre". Et je pense que pour la même raison que tant de pilotes peinent à rivaliser avec Max, si on changeait de voiture et qu’on le plaçait dans une autre voiture, il serait toujours très rapide, ne vous méprenez pas », lâche le pilote Williams dans des propos rapportés par Nextgen-auto.com, avant de poursuivre.
«Je ne pense pas qu’on verrait les mêmes écarts qu’il creuse aujourd’hui avec ses coéquipiers»
« Mais je ne pense pas qu’on verrait les mêmes écarts qu’il creuse aujourd’hui avec ses coéquipiers. Il a tellement taillée la Red Bull pour son pilotage lors des différentes ères réglementaires. Cela ne serait pas le cas ailleurs. Il devra s’adapter et perdre certainement de son avantage. Et pour la même raison, certains pilotes ont le déclic, d’autres non. Je me souviens de mon premier tour au volant d’une Williams, même si j’avais beaucoup moins d’appuis que d’habitude, ça marchait toujours. Et n’oubliez pas que mon passage de six mois chez Toro Rosso à l’époque était également excellent. Et ça change tout », ajoute Alexander Albon.