F1 : Surprise, Red Bull a frôlé la catastrophe
La rédaction

Dominatrice au début des années 2010 sous le règne de Sebastian Vettel, l'écurie Red Bull s'est peu à peu essoufflée, passant le témoin à Mercedes. Après de multiples discussions, l'écurie britannique était tout proche de jeter l'éponge en 2015. Alors qu'un accord de rachat était quasiment conclu avec Audi, la vente ne s'est finalement pas concrétisée. 

Red Bull semble avoir encore de belles années devant elle. Victorieuse du classement du championnat du monde des constructeurs ces deux dernières saisons, l'écurie britannique, portée par Max Verstappen, triple champion du monde en titre, survole de très loin la concurrence ; et sa domination ne devrait pas s'arrêter de sitôt. Si Red Bull a déjà connu pareille gloire au début des années 2010, tout n'a pas été rose pour l'écurie. 

«Tout le monde était habitué à gagner, et soudain, nous ne gagnions plus»

En effet, à partir de 2014 et le début de l'ère hybride, l'écurie britannique n'a pas réussi à se maintenir au top niveau. Alors que le motoriste français Renault a manqué son passage au V6, Red Bull a failli avoir un accord avec le groupe Volkswagen, en 2015. « La sortie n’était pas évidente. Tout le monde était habitué à gagner, et soudain, nous ne gagnions plus. Et personne n’aime ça. Nous avons perdu Vettel », a déclaré Christian Horner, patron de Red Bull, dans des propos rapporté par nextgen-auto.com.

« Heureusement, le Dieselgate est arrivé et a mis un terme à cette affaire »

Mais au bout du compte la vente n'a pas eu lieu. « Même les propriétaires disaient ’peut-être que nous allons vendre l’équipe, peut-être que nous allons la vendre à Audi’. Les actionnaires, et pour la première fois Dietrich, disaient ’nous ne pouvons pas faire ça, nous avons besoin d’un motoriste’. Heureusement, le Dieselgate est arrivé et a mis un terme à cette affaire. Mais nous sommes passés à deux doigts de devenir Audi », a ajouté le boss de Red Bull.

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