Alors que l'année 2022 touche à sa fin, l'heure est au bilan. Du côté de chez Alpine, la saison de Formule 1 aura été marquée par des hauts et des bas, des réussites et des difficultés. Désormais tournée vers le prochain exercice en 2023, l'écurie française est toutefois revenue sur 2022 par l'intermédiaire de Laurent Rossi, patron d'Alpine, et Esteban Ocon, pilote.
Que retenir de 2022 pour Alpine ? Au championnat des constructeurs, l'écurie française a terminé 4ème, derrière Red Bull (1er), Ferrari (2ème) et Mercedes (3ème), mais devant donc McLaren. De quoi satisfaire Laurent Rossi, le patron ? « Cette saison est juste dans mes espérances, on atteint notre objectif, donc c’est bien. C’est une belle saison et je suis fier de ce que les membres d’Alpine ont réalisé. Les perspectives sont bonnes car on a une monoplace rapide et une équipe qui fonctionne bien. Se satisfaire d’être quatrième, c’est bien, mais ce qui est le plus important c’est que ce n’est que le début d’une marche qui va être de plus en plus difficile », a-t-il expliqué pour 20 Minutes. De son côté, Esteban Ocon a lui un regret : ne pas avoir gagné de Grand Prix ou fait de podium. « Un petit manque, même si la saison a été meilleure et solide dans sa globalité. On y travaille, et on y remontera (sur le podium) rapidement », a confié le pilote français.
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— le10sport (@le10sport) December 22, 2022
Le duel Ocon-Alonso
Pour Alpine, cette année 2022 a également été marquée par le duel entre Fernando Alonso et EstebanOcon qui n'a pas toujours été amical entre les deux coéquipiers. A ce propos, Laurent Rossi a avoué : « On les a laissés courir autant qu’ils le voulaient l’un contre l’autre, jusqu’à ce que ça crée des dommages pour l’écurie, qu’on se retrouve lésé. Ce qui était inacceptable, ils l’ont su, ils l’ont entendu. Ça nous servira de précédent ». Et alors que les tensions sont apparues au grand jour à la fin de la saison entre les deux pilotes, Esteban Ocon a expliqué de son côté à propos de Fernando Alonso : « Bien sûr j’ai été déçu par ses propos, qui sont sortis plus dans la presse qu’en interne. Je préfère quand ça reste en privé et qu’on s’explique d’homme à homme. Je garderais toujours le respect envers lui, mais c’est bien qu’il parte chez Aston Martin et qu’on fasse notre bout de chemin ».
L'imbroglio Piastri
Mais voilà que Fernando Alonso ne sera plus chez Alpine à partir de 2023. Alors que Pierre Gasly va remplacer l'Espagnol, Laurent Rossi a expliqué à propos de ce départ : « Le départ de Fernando, c’est quelque chose qui nous a fait de la peine parce que c’est un pilote qu’on apprécie, mais que dans le fond tout le monde comprend : pour des raisons contractuelles et la loi du marché. C’est un grand champion et je le regretterai parce que c’est quelqu’un d’incroyablement performant. Mais ça fait partie de ce qui se passe dans les intersaisons, on passe à autre chose ». Il faut dire également qu'Alpine a connu des moments difficiles suite à ce départ de Fernando Alonso avec l'imbroglio Oscar Piastri, qui a finalement filé chez McLaren. « Oscar, c’est beaucoup plus difficile en vérité, c’était beaucoup plus décevant. Parce que ça a mis en lumière une certaine naïveté et une faiblesse dans nos contrats. Mais qui est, quelque part, un peu une sorte de naïveté collective, et c’est pour ça que des gens comme Toto Wolff ou Christian Horner se sont un peu inquiétés du précédent que cela crée. Oscar est le premier pilote, à ma connaissance, formé – ou en tout cas supporté dans les moments qui comptent par une académie, une école ou une filière – à ne pas y retourner et ne pas accepter les conditions qu’on lui fait. C’était l’épisode le plus douloureux et le plus frustrant », a d'ailleurs lâché le patron d'Alpine concernant l'Australien.