Alors que Ferrari est en mesure de se battre pour le championnat du monde des pilotes pour la première fois depuis de longues années, la Scuderia n’a toujours pas établi de hiérarchie entre Charles Leclerc et Carlos Sainz, ce qui lui vaut de nombreuses critiques. Toutefois, Toto Wolff, patron de Mercedes, s’amuse de cette situation, qu’il a lui-même connu par le passé.
Après onze Grands Prix déjà disputés cette saison, soit la moitié, Max Verstappen (Red Bull) semble bien parti pour décrocher un deuxième titre consécutif de champion du monde de Formule 1. Le Néerlandais est large leader du classement pilotes avec 208 points, et une confortable avance de 38 unités sur Charles Leclerc (Ferrari), qui compte 170 points. Toutefois, l’écart entre les deux pilotes aurait pu être beaucoup plus serré, si Ferrari avait agi différemment avec le Monégasque et son coéquipier Carlos Sainz, actuel quatrième avec 133 points.
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— le10sport (@le10sport) July 17, 2022
L’absence de hiérarchie, un problème pour Ferrari ?
Pour la première fois depuis plusieurs années, Ferrari dispose d’une voiture particulièrement performante, qui lui permet de prétendre au titre mondial en fin de saison. Toutefois, le titre des pilotes risque bien échapper à la Scuderia. En effet, la mythique écurie n’a pas établi de hiérarchie entre ses deux pilotes que sont Charles Leclerc et Carlos Sainz, malgré le fait que le premier ait effectué de meilleures prestations que le second depuis le début d’année. Ainsi, de nombreux fans et observateurs critiquent cette absence de pilotes « numéro 1 et numéro 2 » au sein de l’écurie italienne, qui a d’ailleurs privé Leclerc de la victoire au Grand Prix de Grande-Bretagne, ce qui avait fait les affaires de… Sainz. De quoi créer quelques frictions.
« Ils les ont laissé courir en Autriche et c’était le seul divertissement de la course »
Si Ferrari est pointée du doigt pour ce manque de hiérarchie, Toto Wolff, directeur de Mercedes, admet qu’il comprend cette décision de la Scuderia, d’autant plus qu’il fut confronté à cette situation lorsque ses deux pilotes étaient Lewis Hamilton et Nico Rosberg entre 2014 et 2016 : « Ils les ont laissé courir en Autriche et c’était le seul divertissement de la course, donc c’était bon à regarder » a-t-il déclaré dans des propos rapportés par F1i, avant d’ajouter : « Vous pourriez dire que si vous perdiez beaucoup de terrain sur Verstappen et que vous vous battiez pour le championnat, cela doit être pris en compte, mais dans tous les cas, en tant qu’équipe, c’est toujours vous qui êtes blâmé ».
« Vous êtes entre le marteau et l’enclume »
Pour Toto Wolff, peu importe la décision que prendrait Ferrari, la mythique écurie au cheval cabré se ferait critiquer quoi qu’il arrive : « Vous les laissez courir et ensuite, tout le monde va dire ‘Eh bien, vous perdez du terrain contre le principal concurrent’. Si vous ne les laissez pas courir, vous recevez encore plus de reproches pour les ordres d’équipe à ce stade de la saison. Vous êtes entre le marteau et l’enclume ». Reste à voir ce que décidera Ferrari à l'avenir.