F1 : Lewis Hamilton raconte son calvaire avec Mercedes
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Dimanche, le Grand Prix d’Australie ne s’est pas déroulé comme prévu pour Lewis Hamilton, contraint d’abandonner dès le 17e tour. Avec huit petits points au compteur au classement général, le Britannique vit un début de saison compliqué, peut-être même le pire de sa carrière à ses yeux. 

Si Ferrari a profité de l’abandon de Max Verstappen dimanche en Australie pour réaliser le doublé, CarlosSainz l’emportant à Melbourne devant CharlesLeclerc, Mercedes a de son côté vécu un cauchemar. George Russell est venu taper un mur dans l’avant-dernier tour tandis que Lewis Hamilton avait quant à lui abandonné assez tôt dans la course pour un problème de moteur. Le septuple champion du monde connaît un début de saison très compliqué comme il l’a lui-même reconnu, alors qu’il dispute sa dernière année au volant d’une Mercedes.

« Le pire début de saison que j’ai jamais connu » 

« C’est le pire début de saison que j’ai jamais connu. C’est pire que 2009, a lâché LewisHamilton après le Grand Prix d’Australie, dans des propos rapportés par F1 Only. C’est vraiment dur pour l’esprit de tout le monde dans l’équipe quand tant de travail a été fait pendant l’hiver. Vous arrivez excité, motivé et avec un état d’esprit pour vous battre pour des victoires, alors que ce n’est pas le cas. Donc, vous vous dites ‘Ok, on va se battre pour être deuxième ou troisième’, mais ce n’est pas le cas non plus. C’est vraiment un défi. Je continue toutefois d’être inspiré par les gens avec qui je travaille et je continue à faire des efforts et d’être présent. C’est la chose la plus importante. »

« Cela pourrait être bien pire »

Malgré cette frustration, LewisHamilton assure se sentir « plutôt bien », préférant positiver avant son arrivée chez Ferrari en 2025 : « J’essaie de garder les choses en perspective. Cela pourrait être bien pire. J’ai vraiment apprécié mon séjour en Australie, et j’apprécie toujours autant de travailler avec l’équipe. Bien sûr, j’adorerais me battre pour des victoires et terminer des courses, parce que ce n’est pas génial de terminer une course de cette façon. Mais ce que je sais, c’est que nous allons rebondir et éventuellement y arriver, nous devons simplement continuer à attaquer. »

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