Charles Leclerc a été pénalisé de dix places avant le prochain Grand Prix qui se déroulera en Arabie Saoudite. La cause ? Ferrari doit installer une troisième unité de contrôle électronique sur sa monoplace. Sauf que le quota par saison est de deux. Cette mauvaise nouvelle pénalise l'écurie et son pilote, mais ce n'est pas pour autant que cette nouvelle affectera la motivation de Leclerc.
Après avoir abandonné en fin de course lors du Grand Prix de Bahreïn, les soucis continuent de s'accumuler pour le pilote monégasque Charles Leclerc. Contraint de reculer de dix places lors du Grand Prix d'Arabie Saoudite qui se déroulera ce week-end, le 19 mars, le membre de l'écurie Ferrari débutera la course loin de la première ligne. Une situation dommageable, mais pas alarmante, pour le directeur de la Scuderia, Frédéric Vasseur.
« Chez Ferrari, vous avez la pression du pays et de la presse »
Frédéric Vasseur découvre Ferrari, puisqu'il a été nommé à la tête de l'écurie italienne cet hiver. Le Français évoque la pression qu'il subit depuis son arrivée, dans des propos rapporté par nextgen-auto.com : « Chez Ferrari, vous avez la pression du pays et de la presse. C’est vrai, et c’est différent de toutes les autres équipes, si l’on compare la situation. Mais d’un autre côté, il arrive aussi ailleurs que l’on soit sous pression. Bien sûr, je peux parfaitement comprendre l’enthousiasme et la passion autour de l’équipe, et cela crée une pression, mais la pression n’est pas un gros problème pour moi. Le problème se situe probablement au niveau de l’équipe elle-même, et je veux éviter ce genre de pression sur les employés, car c’est totalement improductif. »
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— le10sport (@le10sport) March 16, 2023
« N'imaginez pas qu'il puisse être démotivé »
Frédéric Vasseur a ensuite évoqué cette sanction, et son impact sur l'écurie et Charles Leclerc : « Sa pénalité n’est pas une bonne nouvelle, mais ce n’est pas non plus la fin de sa saison. Nous verrons ce qui se passera à Djeddah et quelle pourrait être l’issue de l’épreuve, même avec la pénalité. Mais n’imaginez pas une seconde qu’il puisse être démotivé ou quelque chose comme ça, il est plutôt convaincu, il travaille avec nous, il pousse l’équipe, il pousse tout le monde d’une manière positive. Lorsque vous posez une question à des pilotes après 40 tours à Bahreïn, ils peuvent être un peu épuisés et ne pas être contents. Si le pilote était heureux après l’abandon, ce serait une autre histoire. Charles était avec nous lors de la journée d’essais des pneus à Bahreïn mardi, et il était à l’usine mercredi matin. Nous y avons tenu un discours avec tous les employés et où nous étions tous ensemble sur la scène. Charles est motivé, c’est une mauvaise course sur 23, mais il est motivé. Il fait avancer l’équipe en essayant d’obtenir le meilleur de chacun. »