Parmi les courses emblématiques en Formule 1, le Grand Prix de France a toujours une saveur particulière. Le circuit Paul Ricard a connu une longue histoire dans le sport automobile, mais a récemment perdu sa présence dans le calendrier des courses de la saison 2023. L’occasion pour son directeur Jean Alesi de faire passer un message au chef d’État français.
F1 : Verstappen fait une annonce, il se fait recadrer https://t.co/XTOAEm1Mt3 pic.twitter.com/mx5Lvt6tIQ
— le10sport (@le10sport) April 26, 2023
« Boudé par les politiciens » le directeur du GP de France ne comprend pas
Présent dans l’émission « Les Fous du Volant » diffusée par Eurosport, Jean Alesi a tenu à pointer du doigt Emmanuel Macron, qui selon lui, n’a rien fait pour tenter de promouvoir la Formule 1 en France. « Nous avons eu les cinq dernières années le Grand Prix de France, à part durant l’année marquée par la pandémie de coronavirus bien sûr, mais il a toujours été boudé par nos politiciens. Je ne parle pas de ceux de la région parce que c’est grâce à eux que la F1 a pu revenir, mais de ne pas avoir un président aujourd’hui sur une grille de Formule 1, c’est mal vu ».
« Cela n’a jamais été le cas en France » Jean Alesi fulmine à propos du rayonnement de la F1 en France
Jean Alesi poursuit, en évoquant l’importance qu’ont les différents chefs D’États dans le rayonnement du sport automobile du pays en question dans le monde entier. « Quand vous allez sur n’importe quel Grand Prix, si vous n’avez pas le roi, si vous n’avez pas le Premier ministre, si vous n’avez pas le président, ça cloque. Tout le monde utilise la F1 pour véhiculer l’image de la course automobile dans son pays, et c’est quelque chose que nous n’avons jamais fait avec le Grand Prix de France » affirme le directeur du circuit Paul Ricard. « La F1, aujourd’hui, ce sont 32 pays qui demandent à avoir un Grand Prix sur leur territoire. Comme il n’y a que 23 Grand Prix, ils sont obligés de dire non à des gens qui sont presque à genoux devant la F1 en disant : S’il vous plaît, venez, venez, venez ! On vous accueille à bras ouverts ! Cela n’a jamais été le cas en France ».