F1 : Il se lâche totalement et interpelle…Emmanuel Macron
La rédaction

Parmi les courses emblématiques en Formule 1, le Grand Prix de France a toujours une saveur particulière. Le circuit Paul Ricard a connu une longue histoire dans le sport automobile, mais a récemment perdu sa présence dans le calendrier des courses de la saison 2023. L’occasion pour son directeur Jean Alesi de faire passer un message au chef d’État français.

En août 2022, l’AFP annonçait une terrible nouvelle pour tous les amateurs, mais surtout pour les fans français de Formule 1. Le Grand Prix de France n’aurait pas lieu en 2023, alors que l’édition précédente avait été remportée par Max Verstappen. Si désormais, la course et son directeur Jean Alesi sont en discussions afin de placer le circuit Paul Ricard dans la « rotation » des différents GP du calendrier, ce dernier ne décolère pas.

« Boudé par les politiciens » le directeur du GP de France ne comprend pas

Présent dans l’émission « Les Fous du Volant » diffusée par Eurosport, Jean Alesi a tenu à pointer du doigt Emmanuel Macron, qui selon lui, n’a rien fait pour tenter de promouvoir la Formule 1 en France. « Nous avons eu les cinq dernières années le Grand Prix de France, à part durant l’année marquée par la pandémie de coronavirus bien sûr, mais il a toujours été boudé par nos politiciens. Je ne parle pas de ceux de la région parce que c’est grâce à eux que la F1 a pu revenir, mais de ne pas avoir un président aujourd’hui sur une grille de Formule 1, c’est mal vu ».

« Cela n’a jamais été le cas en France » Jean Alesi fulmine à propos du rayonnement de la F1 en France

Jean Alesi poursuit, en évoquant l’importance qu’ont les différents chefs D’États dans le rayonnement du sport automobile du pays en question dans le monde entier. « Quand vous allez sur n’importe quel Grand Prix, si vous n’avez pas le roi, si vous n’avez pas le Premier ministre, si vous n’avez pas le président, ça cloque. Tout le monde utilise la F1 pour véhiculer l’image de la course automobile dans son pays, et c’est quelque chose que nous n’avons jamais fait avec le Grand Prix de France » affirme le directeur du circuit Paul Ricard. « La F1, aujourd’hui, ce sont 32 pays qui demandent à avoir un Grand Prix sur leur territoire. Comme il n’y a que 23 Grand Prix, ils sont obligés de dire non à des gens qui sont presque à genoux devant la F1 en disant : S’il vous plaît, venez, venez, venez ! On vous accueille à bras ouverts ! Cela n’a jamais été le cas en France ».

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