F1 - GP de France : Leclerc craque, Red Bull lui répond
Jules Kutos-Bertin -
Journaliste
Tout petit, je m’étais promis d’avoir un métier en accord avec le football. Très vite, j’ai pris conscience que mes pieds ne suffiraient pas pour m’emmener là où je le voulais alors le journalisme est devenu une évidence.

Parti en pole position pour le Grand Prix de France, Charles Leclerc a été contraint à l’abandon après un accident lors du 18ème tour. Après la course, le Monégasque a été défendu par Christian Horner, le patron de Red Bull, qui estime que le pilote n’est pas coupable. 

Après sa victoire sur le Grand Prix d’Autriche, Charles Leclerc a cru à un retour dans la course au titre. Impressionnant sur les terres de Red Bull, le pilote Ferrari était revenu à 38 points de Max Verstappen, le leader du championnat. En pole position pour le Grand Prix de France, Leclerc espérait confirmer sa très bonne course d’il y a deux semaines pour se rapprocher encore un peu plus de Verstappen. Mais pour la troisième fois cette saison, Charles Leclerc a été contraint à l’abandon. Et la pilule ne passe pas pour le Monégasque.

Nouvel abandon pour Leclerc

Très bien parti, Charles Leclerc a perdu le contrôle de sa monoplace dans un virage plutôt large lors du 18ème tour. Comme en Autriche, Leclerc s’est plaint de sa pédale d’accélérateur. Le résultat est tragique pour Ferrari puisque son abandon a permis à Max Verstappen de prendre la tête de la course. Résultat, le Néerlandais a déroulé pour s’offrir 25 points supplémentaires et prendre un peu plus le large face à Charles Leclerc. Et même si l’accident du Monégasque a profité à RedBull, ChristianHorner aurait préféré que Leclerc termine ce Grand Prix de France.

Christian Horner défend le pilote Ferrari

« Nous aurions tous aimé, mais le principal est que c’était un gros accident et que Charles va bien. Nous avons dégainé les premiers, nous avons choisi l’undercut et nous avions la position en piste, mais nous n’avons pas pu voir comment ça se serait passé. C’est une belle victoire, importante », lance d’abord Christian Horner dans des propos relayés par Nextgen Auto. Selon lui, Charles Leclerc n’est pas coupable : « Je ne pense pas. Je ne sais pas si quelque chose d’autre a contribué à son accident, mais c’est un pilote très fort. Ces deux gars se poussent à la limite, et ces voitures sont à la limite dans ces conditions. Sa malchance a été notre chance aujourd’hui et ça a changé au cours de l’année ». 

« Il n’y a pas eu de chat et de souris »

Dans le même temps, Christian Horner est revenu sur le début de course où Max Verstappen a tenté de dépasser Charles Leclerc : « Il n’y a pas eu de chat et de souris, la voiture était très rapide à la sortie du virage 6, on n’arrivait pas à être assez proches pour faire fonctionner le DRS afin de dépasser. Mais avec moins de carburant, ç’aurait été intéressant de voir comment ça se serait passé avec les pneus durs. Mais comme je l’ai dit, nous avions la position en piste et nous étions très rapides dans le secteur 2, cela aurait pu aider pour dépasser Charles, mais on ne le saura pas. On voulait faire deux arrêts, mais on a converti la stratégie en un seul arrêt car la course évoluait sans cesse ». 

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