F1 : Danger pour Verstappen, Mercedes va percer son secret
Jean de Teyssière

Red Bull réussit un début de saison XXL avec quatre victoires lors des quatre premiers Grands Prix de la saison. Max Verstappen a remporté le Grand Prix de Bahrein et d'Australie pendant que Sergio Pérez remportait ceux d'Arabie Saoudite et d'Azerbaïdjan. Hormis en Australie, l'écurie autrichienne a placé ses deux pilotes sur les deux premières marches du podium. Agacés de ne pouvoir rivaliser avec eux, Mercedes et Ferrari ont trouvé le secret de Red Bull et vont tenter de le percer.

Comment expliquer la réussite insolente de Max Verstappen et Red Bull cette saison ? Pour ses concurrents, Mercedes et Ferrari qui n'ont placé qu'un seul pilote chacun sur un podium depuis le début de la saison (Lewis Hamilton, deuxième en Australie pour Mercedes, Charles Leclerc troisième en Azerbaïdjan pour Ferrari), l'heure est à la révolte. Pour mener à bien cette révolte, ces deux écuries vont tenter de percer le secret du DRS de Red Bull.

« Leur DRS est une arme nucléaire à décrypter »

Le directeur de l'écurie de Mercedes, Toto Wolff estime, dans des propos rapportés par nextgen-auto.com que : « Nous parlons tellement de nos évolutions que nous aurons à Imola mais je vous rappelle que cela ne va pas nous permettre de prendre un tour à Red Bull. Il y a un gros écart d’une demi-seconde, en course en tout cas. Ferrari a démontré qu’elle pouvait être au niveau sur un tour mais en F1 il faut savoir exploiter sa voiture sur un tour et sur toute une course. Nous sommes plus loin sur un tour, presque au niveau de Ferrari sur une course, voire devant, selon les circuits. Il faut attendre un peu nos évolutions et celles des autres pour commencer à rattraper Red Bull, qui ne peut pas en déployer autant que nous. Soyons un peu patients ! Si vous êtes coincé dans le peloton, c’est fini, sauf si vous avez leur DRS. Aucun d’entre nous n’a un DRS aussi puissant que celui de Red Bull. Il fonctionne en qualifications et en course c’est une arme nucléaire à décrypter. »

«  Nous devons découvrir comment fonctionne leur DRS car il s’agit d’un avantage concurrentiel évident »

Même son de cloche du côté de Ferrari et de son directeur, le Français Frédéric Vasseur : « Nous avons une équipe qui est bien en avance sur tout le monde dans le peloton maintenant. Red Bull ne laisse que la troisième place s’il ne lui arrive rien en tête. Et quelle bagarre pour ce podium entre Mercedes, Ferrari et nous. Nous devons être positifs, mais nous devons aussi être patients. Nous progressons et nous avons tous Red Bull dans le viseur mais, à court terme, ce sera difficile. Nous devons découvrir comment fonctionne leur DRS car il s’agit d’un avantage concurrentiel évident. »

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