F1 : «C’est un handicap», Red Bull dénonce une catastrophe
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

Alors que la Formule 1 reprendra ses droits dans un mois, les équipes se préparent pour la saison à venir. Épinglé pour avoir dépassé le plafond budgétaire en 2021, Red Bull a vu son temps de développement en soufflerie être réduit de 10%. D’après Christian Horner, cette sanction est un réel handicap pour son écurie.

En fin de saison dernière, Red Bull avait été sanctionné par la FIA pour avoir dépassé le plafond budgétaire de la Formule 1 en 2021. L’écurie autrichienne avait écopé d’une amende de 7M€, mais également d’une réduction de 10% de son temps de développement en soufflerie. Dans un entretien accordé à Racer, Christian Horner a avoué que cette sanction allait clairement affecter le développement de la monoplace de Red Bull.

« Cela limite considérablement le nombre de tests »

« Nous sommes probablement à 25% de cette pénalité, et bien sûr qu’elle a un effet. Cela limite considérablement le nombre de tests que nous pouvons effectuer dans notre soufflerie au cours de chaque trimestre. Je pense que l’équipe va devoir s’adapter à cela, ce qui signifie simplement que nous allons devoir être un peu plus concentrés, et plus disciplinés aussi dans ce que nous soumettons au processus de test dans la soufflerie ou dans nos outils de simulation sur ordinateur », a déclaré le team principal de Red Bull.

« C’est un handicap certain pour la saison à venir »

Christian Horner garde tout de même une totale confiance en son équipe et reste persuadé qu’elle saura rester compétitive malgré cette pénalité. « C’est donc un autre défi. Et c’est un handicap certain pour la saison à venir. Mais nous avons des personnes très compétentes qui chercheront évidemment à extraire le maximum du package que nous avons à notre disposition », a-t-il ajouté. Il salue tout de même la mise en place d'un plafond budgétaire en F1 : « Je pense que le principe est formidable et qu'il a permis d'améliorer l'efficacité. Si je regarde l'activité aujourd'hui, par rapport à ce qu'elle était il y a quatre ou cinq ans, nous nous serions retrouvés avec un grand stock de pièces détachées toutes neuves qui n'auraient jamais été utilisées, et qui n'étaient plus que des déchets. Aujourd'hui, on ne peut plus se permettre d'avoir ça. Il faut être très efficace et efficient. »

Articles liés