F1 : Alonso refuse de mettre fin au calvaire d'Hamilton
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Malgré la directive de la FIA pour réduire au maximum le phénomène de marsouinage, Fernando Alonso est convaincu que les écuries ne se mettront pas d'accord sur les modifications à appliquer au règlement. Et pour cause, selon les équipes, une perte de performance pourrait être engendrée en cas de changement. Lewis Hamilton n'a donc pas fini de souffrir. 

Avec le bouleversement du règlement technique en Formule 1, les nouvelles monoplaces ont réservé de mauvaises surprises aux pilotes avec notamment le marsouinage. Ce phénomène est provoqué par l'effet de sol et engendre de nombreux rebonds à pleine vitesse dans les lignes droites. Les pilotes Mercedes, à commencer par Lewis Hamilton en souffre particulièrement depuis le début de saison comme en témoignent les images de la sortie de sa monoplace après le GP de Bakou. Par conséquent, la FIA a publié une directive sur laquelle les écuries doivent s'appuyer pour régler ce phénomène. Deux mesures phares ont été proposés, la première concerne « un examen plus approfondi des planches et des patins, tant au niveau de leur conception que de l’usure constatée » tandis que la seconde est « la définition d’une métrique, basée sur l’accélération verticale de la voiture, qui donnera une limite quantitative pour le niveau acceptable d’oscillations verticales. La formule mathématique exacte de cette métrique est toujours en cours d’analyse par la FIA, et les équipes de Formule 1 ont été invitées à contribuer à ce processus. » Cependant, il faut que toutes les écuries se mettent d'accord sur les modifications techniques, ce qui n'est pas gagné selon Fernando Alonso.

Alonso doute que les écuries puissent s'entendre

« Nous devons encore mieux comprendre ces Formule 1 et pourquoi nous rencontrons des différences entre le vendredi et le dimanche parfois. Notre Alpine est assez bonne pour gérer l’effet de rebond des voitures de cette année. Je ne l’ai pas trop ressenti à Bakou et nous étions plus concentrés sur la gestion de la dégradation des pneus, en particulier des pneus arrière. Mais c’est différent sur chaque circuit, par exemple à Djeddah, c’était très fluide, et en Australie aussi, et personne n’a rien dit là-bas. Selon moi, ça va être très difficile pour toutes les équipes de s’entendre sur un changement », assure le pilote espagnol dans des propos rapportés par Nextgen-auto.com. Il faut dire que plusieurs écuries, comme Alpine, ont parfaitement géré le marsouinage en trouvant des solutions. Et si la FIA impose des modifications, cela avantagera forcément certaines équipes, à l'image de Mercedes, qui souffre grandement de ce phénomène. Quoi qu'il en soit, chez Alpine on souhaite vraiment réussir à battre les Mercedes, et pourquoi dès le week-end prochain à Silverstone comme l'espère Otmar Szafnauer. « Il s’est avéré que Mercedes nous a battus à cause de certaines circonstances. Mais au classement général du championnat, nous n’allons pas les battre, nous n’allons pas finir troisième. Nous devons être réalistes. Donc, en visant la quatrième place, je suis vraiment heureux que nous ayons marqué beaucoup de points. Oui, j’espère qu’à Silverstone, nous nous battrons à nouveau contre eux. Nous sommes à quelques dixièmes de seconde d’eux, ce qui est bien », assure le patron de l'écurie française des des propos rapportés par Nextgen-auto.com.

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