Yoann Gourcuff, le coup de foudre : «J’en ai bien profité»
Guillaume de Saint Sauveur -
Journaliste
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

Ancien coéquipier du Yoann Gourcuff de la grande époque aux Girondins de Bordeaux, Michaël Ciani a eu l'occasion de côtoyer quotidiennement l'ancien meneur de jeu de l'équipe de France à son prime. Et l'ex-défenseur central avoue d'ailleurs que Gourcuff, qui l'a tout de suite séduit par son style très technique et sa force de travail, a été l'un des meilleurs joueurs avec lesquels il ait joué.

Passé par les Girondins de Bordeaux entre 2008 et 2010, où il a notamment été sacré champion de France, Yoann Gourcuff avait atteint son prime du côté de Chaban Delmas. Le mari de Karine Ferri avait ensuite eu beaucoup de mal à confirmer au plus haut niveau, que ce soit du côté de l'OL ou encore en équipe de France, mais Gourcuff avait néanmoins fait très forte impression à Bordeaux. Et dans les colonnes de L'EQUIPE, son ancien partenaire Michaël Ciani (saison 2009-2010) raconte son coup de foudre sportif à ses côtés chez les Girondins.

« Il arrive en premier et part en dernier »

« J’ai adoré travailler avec Yoann Gourcuff à Bordeaux. J'ai conçu ma carrière sur le travail, la rigueur et la discipline. Et cette saison-là (2009-2010), je vois un gars minutieux, consciencieux, qui arrive en premier et part en dernier. C'était un joueur très réservé qui n'avait besoin de personne pour bosser. Sur le terrain, il était dans la réussite totale, sans extravagance. C'était un phénomène. Il marquait et aimait faire marquer. J'en ai bien profité », indique l'ancien défenseur central des Girondins de Bordeaux et de l'équipe de France au sujet de Yoann Gourcuff.

Coup de coeur pour la famille Gourcuff

Et Ciani avait également adoré travailler avec le père de Yoann Gourcuff, Christian, qui était son entraîneur au FC Lorient : « Christian Gourcuff, c'est celui qui m'a lancé en Ligue 1 (en août 2006). Il avait une confiance de fou en moi. On se la rendait mutuellement, je le respectais énormément. C'est vrai qu'il est dur à cerner, mais il y avait une connexion entre nous. C'est mon mentor. Il m'a appris à me concentrer sur un terrain alors que c'était mon petit défaut. Heureusement que j'avais beaucoup appris avec lui à Lorient, parce qu'en arrivant à Bordeaux, c'était le bordel tactiquement. Je m'entendais tellement bien avec lui qu'à l'été 2009, je suis allé lui demander dans son bureau pourquoi Lorient ne voulait pas me vendre à Bordeaux. Il m'a répondu : "Micka, je ne veux pas te laisser partir, ça me fait mal au coeur." C'était comme un père spirituel », poursuit l'ancien défenseur.

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