Depuis quelques années, le ton sur RMC fait parler. Parfois jugés vulgaires et agressifs, les intervenants de la radio se font régulièrement recardés. Cela concerne notamment Daniel Riolo et Jérôme Rothen. Mais Karim Nedjari, directeur général du média, assure qu'il ne compte plus laisser passer cela.
La liberté de ton est l'une des marques de fabriques de RMC, et cela peut parfois poser problèmes. Que ce soit dans les Grandes Gueules, l'After Foot ou Rothen s'enflamme, la vulgarité ou l'agressivité des intervenants a été pointées du doigt. C'est notamment le cas de Daniel Riolo et de Jérôme Rothen. Directeur général de RMC, Karim Nedjari reconnaît qu'il a parfois du intervenir.
Riolo et Rothen recadrés par Nedjari
« Sans cesse. La passion nécessite la maîtrise. RMC est une radio populaire ; mais plus on parle au populaire, plus il faut soigner son discours et être posé. Ce n'est pas parce que tu hurles que tu as raison. Je l'ai souvent dit à Daniel (Riolo) : "Ce que tu dis en hurlant, je l'écouterais davantage avec un ton apaisé." On gagnerait tous à moins hurler pour être mieux entendu. Mais c'est aussi valable pour la partie 6h-15h. J'alerte parfois Les Grandes Gueules. Nous vivons dans une société anxiogène. Si on rajoute de l'agressivité, de l'anxiété, à un moment donné, les gens zapperont », note-t-il dans les colonne de L'EQUIPE, avant d'en rajouter une couche, évoquant également le cas de Vincent Moscato.
«Ce n'est pas parce que tu hurles que tu as raison»
« Le confort d'écoute est une valeur essentielle pour moi. La personne dans sa voiture doit être capable de dire "j'entends ce qui se passe". De la même manière, dans le Super Moscato Show, ils rient parfois tellement fort qu'on n'entend plus et c'est excluant. C'est ce que j'appelle la couleur de l'antenne, le son RMC est agressif. Il doit être moins aigu et pour y parvenir, on doit baisser le ton. On travaille dessus », ajoute Karim Nejdari.