Si aujourd’hui tout semble aller pour le mieux au PSG, ce n’était pas forcément le cas en mai 2023. À cette époque, le torchon brûlait entre Paris et une partie de ses supporters, qui avaient même manifesté devant le siège du club de la capitale. Plusieurs joueurs avaient été insultés, comme Marco Verratti par exemple. Un fait dont se désolidarise complètement le président du CUP, Romain Mabille.
En 2023, après onze saisons, le PSG disait au revoir à l’une de ses idoles, Marco Verratti. Pas dans les plans de Luis Enrique, le génial petit Italien décidait alors de quitter l’Europe et de rejoindre le Qatar et plus précisément le club d’Al-Arabi SC. Un départ qui avait ému de nombreux supporters parisiens, pour qui le milieu de terrain était un joueur spécial.
Verratti s’était fait insulter à Paris
Si Marco Verratti garde donc une belle image à Paris, ses derniers mois n’avaient toutefois pas été si roses. En mai 2023, de nombreux supporters s’étaient retrouvées devant le siège du PSG à Boulogne-Billancourt et avaient insulté certains joueurs. Neymar et Lionel Messi avaient été ciblés, mais également l’ancien milieu de terrain de Pescara.
« Ce n’est pas un truc qu’on revendique ni qu’on assume »
Quelques années plus tard, Romain Mabille, le président du CUP, est revenu sur cet épisode au micro de 100% PSG. Ce dernier ne cautionne pas du tout les insultes proférées contre Marco Verratti et il ne les revendique pas du tout, affirmant que cela venait d’une petite partie des supporters parisiens, mais pas du CUP. « Les insultes contre Verratti ? Verratti, je vais prendre la parole. Ça a été trop mal interprété. À la Factory, tu n’avais pas tout le CUP et, à ce moment-là du chant, tu avais très peu de gens. Ce n’est pas moi qui lance ces chants. Je ne validais pas ces insultes ? Non. Même s’il sortait, ça reste quelqu’un d’apprécié en virage. Pourquoi il a été insulté ? Je ne sais pas, parfois des gens font des trucs, qui se sentent investis d’une mission, et ils font une erreur. Mais non, il n’y avait rien de validé. Verratti, il peut venir au Parc des Princes demain, tout le monde chantera son nom. C’est vrai que je ne l’ai jamais précisé, mais ce truc-là, ce n’est pas un truc qu’on revendique ni qu’on assume. » Voilà qui a le mérite d’être clair.