Un grand nom débarque à l'OM, il s'explique !
Alexis Brunet

Après des expériences en Angleterre, en Italie et en Espagne, Pablo Longoria a décidé de rejoindre l’OM en 2020. Grand bien lui a pris, car ce dernier est aujourd’hui le président du club phocéen. Il a d’ailleurs expliqué que c’est notamment la passion marseillaise qui l’a convaincu de tenter cette aventure en France.

Présent à l’OM depuis 2020, Pablo Longoria a monté les échelons passant de directeur sportif à président. Une belle réussite, mais il y a eu toutefois certains moments de tensions ou le dirigeant marseillais a pensé à quitter le navire. Finalement il est toujours présent à bord, avec de grands objectifs pour la deuxième saison de Roberto De Zerbi.

Longoria signe à l’OM grâce à la passion marseillaise

En 2020, Pablo Longoria quittait donc l’Espagne et le FC Valence pour rejoindre l’OM. Un vrai pari pour le dirigeant marseillais, dans un pays qu’il ne connaissait pas. Epaté par la passion phocéenne, le président olympien n’a pas beaucoup hésité comme il l’a confié à Marca. « Après notre départ de Valence, Marcelino, Mateu et moi, qui a été un moment de grande frustration et de désaccord personnel avec le football, je n'aurais rejoint qu'un club avec une valeur passionnelle importante. Avec la déception que j'avais envers le football, je ne serais pas allé dans un club sans un niveau de passion très, très élevé. Je voulais retrouver cette passion et ici, elle déborde. L'Olympique est revenu, pour le moins, dans l'élite européenne et a retrouvé une certaine stabilité sur le plan institutionnel et sportif. L'évolution de l'effectif au cours des dernières saisons est positive et nous pouvons en être fiers. C'est un club identifié à la ville, ce qui est difficile à trouver en Europe. »

Longoria pourrait racheter un club

Lorsque son aventure à l’OM sera terminé, Pablo Longoria pourrait se lancer dans un gros projet. Le dirigeant marseillais réfléchit a l’idée de racheter un club, même si tout cela n’est qu’hypothétique pour le moment. « Souvent, on se dit qu'il n'y a rien d'autre à faire. Peut-être réaliser quelque chose qui permette d'acheter un club... J'en parle avec Mateu Alemany. Je lui dis : « Bon sang, comme propriétaire, tu étais directeur général ». Je pose beaucoup de questions à Mateu sur cette époque où il était propriétaire. C'est peut-être une étape naturelle. Honnêtement, au début, je me demandais : « Que va-t-il se passer ensuite ? » Quand on est président, on commet une erreur et cela crée une frustration qui va au-delà du plaisir quotidien. Au fond, on finit par chercher comment devenir un meilleur président. »

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