Super League : «Des clubs disent oui en secret», une supercherie dévoilée !
Thomas Bourseau

Les clubs supportant le projet de la Super League ont reçu le feu vert de la cour de justice de l’Union Européenne concernant leurs droits de lancer leur compétition sans éventuelles répercussions de l’UEFA. Cependant, le FC Barcelone et le Real Madrid ont témoigné du retrait de divers clubs en public alors que leur discours en privé serait bien différent…

Jeudi matin, la cour de justice de l’Union Européenne a donné son verdict en affirmant qu’aucune réglementation empêche la Super League de voir le jour et donc, aucune répercussion de la part de l’UEFA est susceptible de tomber pour les clubs en faveur de la nouvelle compétition européenne. Le Real Madrid et le FC Barcelone poussent toujours autant pour que la Super League voit à terme le jour. Le Napoli s’est également montré partant pour ce nouveau projet dans les dernières 24 heures.

Les équipes et organisations se distancent une par une du projet Super League

Cependant, beaucoup de gros noms européens se sont déjà détachés du projet. Le PSG en tête de file avec son président Nasser Al-Khelaïfi, qui est également à la tête de l’association des clubs européens, s’est même moqué de la Super League entre deux clubs alors que le reste est chez l’UEFA. Le Bayern Munich, Manchester United, le Borussia Dortmund, l’OM, le FC Séville, l’AS Monaco, le FC Valence, Villarreal, l’Inter, la Roma, la Real Sociedad, Manchester City, Chelsea, Tottenham, Feyenoord et pour finir, l’Atletico de Madrid. Pour ce qui est des organisations et championnats, on compte la LFP, la Liga, la Premier League, l’UEFA, l’ECA.

«On en a énormément qui ont fait des déclarations aujourd’hui et qui nous ont appelé pour nous dire : « On a été obligés de le faire »»

Mais qu’en est-il vraiment ? Anas Laghrari qui n’est autre que le co-fondateur d’A22 Sports, promoteur de la Super League, s’est confié sur les ondes de RMC jeudi soir. Sur le plateau de l’After Foot, Laghrari a dévoilé une volte-face en privé de plusieurs clubs. « Si nous avons des clubs qui disent non publiquement, mais oui en secret ? On en a beaucoup. Parce qu’il y a encore beaucoup de pressions. On en a énormément qui ont fait des déclarations aujourd’hui et qui nous ont appelé avant et après pour nous dire : « On a été obligés de le faire. Obligés par qui ? Les gens qui contrôlent le football et le monopole. Casser un monopole, ça ne se fait pas en 12 heures. Ça fait 12 heures que l’arrêt a été prononcé (…) Ici, on fait une proposition, financée. On va l’expliquer patiemment à tout le monde. Une fois que tout le monde l’aura comprise, il n’y aura pas de raison de s’y opposer. On ne fait pas de guerre, on ne veut pas aller contre l’UEFA, ni devenir l’UEFA ».

Articles liés