Pierre Ménès clashe un proche de Daniel Riolo
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Pierre Ménès n'a pas mâché ses mots en répondant à l'analyse de Jimmy Braun, collègue de Daniel Riolo dans l’After Foot, concernant le RC Strasbourg. Alors que le journaliste de RMC estime que les investissements de BlueCo imposent une plus grande exigence de résultats, l’ancien chroniqueur du Canal + a fait part de son désaccord.

Avec l’arrivée (contestée par une partie des supporters) de BlueCo à sa tête, Strasbourg a changé de dimension et dispose aujourd’hui d’un effectif séduisant qui lui permet de jouer les premières places cette saison, quatrième de Ligue 1 après 10 journées à égalité de points avec l’OM, l’OL et le RC Lens, à deux points du leader parisien. Pour Jimmy Braun, journaliste à RMC, les moyens injectés par le fonds d'investissement américain obligent les observateurs à augmenter leurs attentes avec la formation alsacienne.

« Tu dois être plus exigeant avec cet effectif »

« Étant donné les investissements qui sont consentis à Strasbourg, tu peux plus traiter Strasbourg comme tu le faisais il y a quelques années, juge le collègue de Daniel Riolo. Aujourd'hui ça a changé, c'est différent, tu as beaucoup d'internationaux dans cette équipe, tu as beaucoup de joueurs qui ont été achetés à prix fort. Donc tu as, je pense, une obligation de résultat. (...) Moi j'adore Rosenior, je suis fan de la manière dont Strasbourg joue. Ça, il n’y a pas de débat là-dessus. Mais quand tu te penches un petit peu sur les résultats depuis le début de saison, oui, c’est agréable à regarder, c'est très sympa. Strasbourg, c'est des victoires 1-0 face à Nantes, Metz, le Havre. Si tu mets le carton contre Angers (5-0), tu vas gagner au PFC. Et sinon, dès que tu as joué contre des gros, j'ai l'impression qu'à chaque fois c'est un peu le même scénario qui se répète. C'est la même naïveté. Monaco, tu te fais cueillir dans les arrêts de jeu. Marseille, tu mènes au score, tu te fais renverser. Paris, tu mènes 3-1 au Parc, tu te fais reprendre à 3-3. Et Lyon, tu as le match en main, tu mènes 1 à 0 et tu finis par le perdre aussi. (…) Je pense que tu dois être plus exigeant avec cet effectif-là. » Un avis loin d’être partagé par Pierre Ménès.

« Une analyse à 2 balles »

« Je sais pas d’où il sort lui mais c’est quand même une analyse à 2 balles faite à l’instant T », a réagi l’ancien chroniqueur du Canal Football Club, ami proche de Marc Keller, président de Strasbourg. « En même temps ce genre de mec a enfin remarqué l’existence de Strasbourg c’est déjà ça », conclut Ménès sur X.

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