Roberto De Zerbi a confirmé l’existence de tensions dans le vestiaire de l’OM avant la mise au vert organisée à Rome. En conférence de presse après le nul à Lille, le coach italien a révélé un malaise interne désormais apaisé, tout en mettant en garde ses joueurs contre d’éventuelles rechutes mentales dans le sprint final.
Parti de la Commanderie depuis plusieurs semaines, l’OM est arrivé à Lille plus soudé que jamais. Roberto De Zerbi et ses hommes ont livré une prestation convaincante face au LOSC, malgré un match nul frustrant. Interrogé en conférence de presse sur cette mise au vert, l'entraîneur marseillais a confirmé qu’un certain malaise régnait auparavant dans le vestiaire.
«Le climat était à l’opposé»
«Rome nous a fait du bien. Avant Rome, le climat était à l’opposé, l’atmosphère dans le vestiaire entre nous était différente», a confié Roberto De Zerbi. «Mais je ne sais pas si on y retournera, il faut qu’on décide avec le club et les joueurs. Je n’ai pas d’autre engagement. Donc on peut aller à Rome, à New York ou rester enfermés toute la semaine, moi ça ne me change pas. Ce qui est important, c’est qu’on a pris le temps d’être ensemble. Marseille, c’est difficile d’être tous ensemble. Marseille, ce n’est pas Lille ou d’autres endroits plus tranquilles.»
La mise en garde de De Zerbi
S’il salue l’évolution positive de l’état d’esprit de l'OM depuis ce départ, De Zerbi appelle à la vigilance :
«Être entre nous, ça a été une chose décisive pour trouver cet esprit. Il faut qu’on ait cet esprit du début à la fin de la saison, sans pauses, qui sont arrivées trop souvent. Ces blocs, ces arrêts mentaux ont été durs, ils ont eu un impact important. Ça ne doit pas arriver si on veut aller de l’avant. Ça peut arriver, mais il faut garder cet esprit, ces prestations, même dans les matchs décisifs, quand le ballon peut peser lourd. Sinon, on ne peut pas jouer à l’OM.»