Montpellier, Paris et Lille s’apprêtent à retrouver la Ligue des champions mardi et mercredi. Pourtant, tout n’a pas été parfait ce week-end en championnat. Voici les quelques points qu’ils doivent revoir au plus vite, histoire d’aborder au mieux l’Europe.
Montpellier, un collectif défaillant Quel mal frappe le champion de France ? Après neuf journées en Ligue 1, les Héraultais flirtent avec la zone de relégation, résultat concret de leur défaite samedi à Rennes (2-1). Pour Henri Bedimo, inutile de prendre des pincettes, le MHSC est dans le dur. « Nous sommes dans la continuité de ce qu’on fait : on manque de rigueur. On est dans le rouge vif, a-t-il prévenu sur BeIn Sport. Il faut que tout le groupe se remette en question. On va droit dans le mur (…) C’est critique. » Et pour cause : la défense de la Paillade, meilleure arrière-garde lors du précédent exercice, n’est plus que l’ombre d’elle-même (déjà 14 buts encaissés). Difficile donc, voire impossible, de construire une équipe/un groupe sur des fondations chancelantes.
A ces errements défensifs s’ajoute un manque de réalisme plus qu’évident. Olivier Giroud parti, Montpellier ne marque plus ou peu. Pour preuve : les Héraultais ont frappé 14 fois au but contre Rennes, pour seulement 4 tirs cadrés. Insuffisant. Et cela ne risque pas de s’arranger avec un terrible série de six matchs en 17 jours, dont la réception de l’Olympiakos.
Paris, une mi-temps à oublier Mais à quoi joue Carlo Ancelotti ? Obligé de bricoler une équipe totalement inédite -en raison d’un milieu de terrain amputé par les blessures et suspensions- le « Mister » a reconnu que son équipe a effectué une entame de match poussive face à Reims (1-0). « J'avais prévu que ce serait difficile (…) Nous n'avons pas été bons en première mi-temps, a-t-il ajouté. Mais on a eu du mal à composer une équipe pour cette rencontre. » Et il faut se le dire, le PSG n’a pas convaincu, faisant notamment preuve d’un manque de créativité criant. Pire, les Champenois auraient pu, auraient dû ouvrir le score sur un penalty détourné par Salvatore Sirigu. Heureusement pour Paris, le deuxième acte a été plus réussi. Mais, à coup sûr, Ancelotti sait qu’avec ce « bidouillage » de dernière minute, le PSG n’aura aucune chance en Ligue des champions.
Lille, une attaque... sans attaquant Un être vous manque, et tout est… déreglé. Eden Hazard aujourd’hui à Chelsea, le LOSC peine plus que jamais devant le cage adverse. Tout du moins, c’est le cas de sa ligne d’attaque. Deuxième meilleure équipe dans ce domaine la saison passée, les Lillois n’ont inscrit que 11 buts jusqu’ici. Trop peu. Et face à Bordeaux (1-1), c’est un défenseur, Marko Basa, qui a sauvé les siens en marquant dans le temps additionnel. Une tendance qui inquiète Aurélien Chedjou. « Il faudrait peut-être que les attaquants commencent à marquer, a-t-il déclaré au micro de RTL. Le premier déclenchera les autres. » Il vaudrait mieux, pour ces derniers, que le déclic intervienne contre le Bayern Munich.