Un transfert de dernière minute est possible, l’OM craint le pire
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Cet été, la présence de l’Arabie saoudite sur le mercato s’est fait ressentir, de quoi arranger les affaires de certains clubs vendeurs, à l’instar du PSG, cédant Neymar. Pour autant, ce nouvel acteur important suscite également quelques craintes. L’OM s’interroge notamment sur une offensive de dernière minute pour l’un de ses joueurs, le marché des transferts fermant ses portes le 20 septembre dans le golfe Persique. 

Depuis le début de l’année, un nouvel acteur majeur secoue le mercato. L’Arabie saoudite a sorti le chéquier pour mettre la main sur plusieurs gros noms de la discipline, RobertoFirmino, KarimBenzema ou encore Neymar rejoignant cet été le championnat où évolue Cristiano Ronaldo depuis janvier. Une stratégie qui permet à certains clubs de réaliser de bonnes affaires, alors que le PSG devrait notamment récupérer 8M€ avec le transfert de GeorginioWijnaldum vers Al-Ettifaq officialisé samedi soir. 

L’Arabie saoudite bouscule le mercato

Du côté de l’OM, on souligne également l’opportunité que représente l’Arabie saoudite pour les clubs, d’autant que PabloLongoria n’hésite pas à miser chaque été sur des joueurs expérimentés susceptibles à terme de plaire aux Saoudiens. « Ça change notre façon de percevoir le mercato. Particulièrement sur les trentenaires. On sait qu’il existe désormais une porte de sortie grâce à ce nouvel acteur. Ça nous donne plus de sécurité financière », explique le club dans La Provence

« Imaginez qu’ils proposent quatre ou cinq fois son salaire à l’un de nos joueurs. En plus, on ne pourra pas remplacer »

Néanmoins, la présence de l’Arabie saoudite n’offre pas que des avantages, alors que les propositions financières sont revues à la hausse et que le marché des transferts est ouvert jusqu’au 20 septembre dans le golfe Persique, cela pourrait réserver quelques mauvaises surprises à certaines formations. « En revanche, ces clubs ont provoqué une inflation. Le prix de la moindre transaction a été gonflé. Et comme leur marché ne ferme que dans trois semaines, ça provoque de l’instabilité. Imaginez qu’ils proposent quatre ou cinq fois son salaire à l’un de nos joueurs. En plus, on ne pourra pas remplacer », souffle l’OM dans le quotidien régional.

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