«Un phénomène» : Il réalise une masterclass avant son transfert au PSG
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Cet été, le PSG a mis la main sur Ousmane Dembélé pour 50M€, après six saisons passées au FC Barcelone. Un rendez-vous particulier attend l’international français, puisque ce dernier va retrouver ce dimanche le Stade Rennais, son club formateur avec lequel il s’est révélé, notamment à l’occasion d’une démonstration face au FC Nantes. Plusieurs joueurs présents sur la pelouse se souviennent. 

Après des passages au Borussia Dortmund et au FC Barcelone, Ousmane Dembélé a retrouvé la Ligue 1 cet été en s’engageant en faveur du Paris Saint-Germain. Avec ce transfert, l’international français va avoir l’occasion de retrouver le Stade Rennais, son club formateur. Dembélé avait marqué les esprits dès son plus jeune âge en Bretagne, notamment après un triplé contre le FC Nantes, et ce en première période.

« Mettre ces trois buts en une mi-temps a certainement lancé sa carrière »

Le 6 mars 2016, Ousmane Dembélé avait en effet régalé le public rennais en inscrivant trois buts contre Nantes. Son coéquipier de l’époque Sylvain Armand se souvient. « Mettre ces trois buts en une mi-temps a certainement lancé sa carrière. Il a marqué l’esprit des gens, estime l’ancien défenseur du PSG et de Rennes. On savait que c’était un phénomène, il allait beaucoup plus vite que les autres, il était craint, on le voyait à chaque fois qu’il prenait le ballon, et à la réaction des supporters aussi. »

« J’avais deux solutions : le soulever ou tenter de l’arrêter à la régulière » 

Lorik Cana aussi se souvient de la masterclass d’Ousmane Dembélé, l’Albanais étant dans le camp d’en face. « Je me rappelle très bien du quatrième but où je me retrouve sur la moitié de terrain en un contre un avec lui. J’avais deux solutions : le soulever ou tenter de l’arrêter à la régulière. Déjà que sur des espaces restreints, c’est difficile… J’ai essayé de suivre, mais il avait des changements de direction tellement énormes. Je regrette de ne pas l’avoir soulevé, s’amuse aujourd’hui Lorik Cana. J’étais énervé sur le coup. Mais quand je vois ce qu’il a fait subir à d’autres derrière, je me dis que ça va. » 

Articles liés