Un entraîneur de Ligue 2 recale Cristiano Ronaldo
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Ancien adjoint historique de Rudi Garcia, Frédéric Bompard a enfin lancé sa carrière de numéro 1 et dirige actuellement le Nîmes Olympiques, 18e de Ligue 2. Et bien que l'ancien coach de l'OM peut désormais se targuer d'avoir Cristiano Ronaldo sous ses ordres à Al-Nassr, Bompard n'a aucun regret. Bien au contraire.

C'est officiel depuis quelques jours, Cristiano Ronaldo s'est engagé avec Al-Nassr. Libre de tout contrat, l'attaquant portugais va donc découvrir le championnat saoudien et sera entraîné par Rudi Garcia. D'ailleurs, lorsque l'ancien entraîneur de l'OM a accepté l'offre d'Al-Nassr, il a proposé à son fidèle adjoint, Frédéric Bompard de le rejoindre. Mais ce dernier a décliné.

Bompard a recalé Garcia pour Al-Nassr

« Oui, il m’a appelé, mais je n’y suis pas allé. Il y a des choses qui ne me convenaient pas. Ce n’est pas plus mal que je n’y sois pas allé. Aujourd’hui, je ne me vois plus être l’adjoint de personne », révèle l'actuel entraîneur de Nîmes pour So Foot, avant d'assurer qu'il n'a aucun regret sur le fait d'être passé à côté de l'opportunité de diriger Cristiano Ronaldo.

«Cristiano Ronaldo il est en fin de carrière»

« C'est bien pour Rudi, mais je n'envie pas ce genre de choses. Des grands joueurs, j'en ai entraîné plein avec lui. Après, on est bien d'accord, Cristiano Ronaldo il est en fin de carrière. Ce n'est plus le Cristiano Ronaldo de Madrid ou de Manchester. Mais tant mieux pour Rudi ! », ajoute Frédéric Bompard, qui vole désormais de ses propres ailes avec Nîmes, 18e de Ligue 2. « Ce n’était pas une envie de devenir numéro un. C’est qu’à partir du moment où nous nous sommes séparés avec Rudi, j’avais besoin de travailler, et à Guingamp, Xavier Gravelaine recherchait un adjoint confirmé pour épauler Sylvain Didot. Je pense que j’ai toujours été numéro un à l’intérieur de moi-même. Mais comme je bossais avec Rudi, j’ai toujours joué mon rôle d’adjoint, j’ai toujours été loyal. Mais quand je n’ai plus été avec lui, je me suis dit : "Pourquoi pas moi ?" Cela s’est bien passé à l’EAG, pourquoi pas à Nîmes ? », ajoute-t-il.

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