Transferts - OM : Pisté par Longoria, il a tout plaqué sur le mercato
Jules Kutos-Bertin -
Journaliste
Tout petit, je m’étais promis d’avoir un métier en accord avec le football. Très vite, j’ai pris conscience que mes pieds ne suffiraient pas pour m’emmener là où je le voulais alors le journalisme est devenu une évidence.

L’été dernier, Jonathan Clauss a été transféré à l’OM. Un changement radical pour l’international français qui sortait de deux belles saisons avec le RC Lens. Même si les deux équipes se valent depuis plusieurs mois, Clauss reconnaît qu’il y a de grosses différences entre les Sang et Or et l’OM.

Arrivé tardivement dans le monde professionnel, Jonathan Clauss a vécu son premier transfert l’été dernier en s’engageant avec l’OM. Un changement radical pour celui qui évoluait toujours en deuxième division allemande en 2020. Pour le moment, Clauss relève le challenge puisqu’il s’est imposé dans le onze d’Igor Tudor, il est même l’une des satisfactions de ce début de saison.

Entre Lens et l’OM, Clauss voit la différence

Jonathan Clauss a tout de même connu une petite baisse de régime. Après avoir beaucoup joué en début de saison, l’international français a enchaîné quelques prestations plus poussives, ce qui n’a rien d’étonnant puisqu’il n’avait jamais évolué en Coupe d’Europe. Et même si le RC Lens est deuxième de Ligue 1, Jonathan Clauss sait reconnaître les nombreux changements qu’il y a avec l’OM

« Sans dénigrer Lens, il y a ici un Alexis Sanchez, un Dimitri Payet, un Matteo Guendouzi »

« On sent qu’ici, on est monté d’un cran à ce sujet. Sans dénigrer Lens, il y a ici un Alexis Sanchez, un Dimitri Payet, un Matteo Guendouzi. Ce sont des joueurs qui ont connu le très grand. C’est un vestiaire plus lourd en termes de palmarès, d’expérience. C’est la différence. On reste des hommes, c’est un groupe qui s’amuse ensemble. Si on ne fait pas cela, les saisons sont longues. On rigole toujours autant, les ambiances sont les mêmes. Quand je suis arrivé pour la première fois, je me suis dit que ce n’était pas le même vestiaire. Après, on apprend à découvrir les gens et on se rend compte que le palmarès ou l’expérience ne font pas la personne. Ce sont des a priori que j’avais au début. Je me suis demandé comment arriver dans un vestiaire comme celui-ci, moi qui ne me prends pas pour quelqu’un d’autre. Je ne me suis pas dit que j’étais quelqu’un avec des sélections en équipe de France, il faut me respecter. Je me suis dit que c’était à moi de m’adapter. Ensuite, si je peux amener ma touche, je le fais. C’est ce qui se passe en ce moment », reconnaît Jonathan Clauss dans un entretien accordé à Foot Mercato.

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