Durant sa carrière de joueur professionnel, Kevin Gameiro a évolué dans de nombreux clubs, dont deux années au PSG de 2011 à 2013. Un club qui a particulièrement marqué l’ancien international français, car c’est en partie à cause de ce passage à Paris qu’il a refusé de rejoindre l’OM de Pablo Longoria plus de dix ans plus tard.
Lors de l’arrivée du Qatar en 2011, le PSG avait décidé d’amorcer son nouveau projet en faisant appel à des valeurs sûres du championnat de France. Le club de la capitale avait donc décidé de miser en attaque sur des joueurs comme Jérémy Ménez ou bien Kevin Gameiro, qui connaissaient bien la Ligue 1 et qui n’étaient alors pas d’immenses stars.
Gameiro était très proche de l’OM
Kevin Gameiro lui sera resté deux ans au PSG, avant de faire une belle carrière en Espagne, puis de revenir à Strasbourg pour y finir sa carrière. Toutefois, l’ancien buteur aurait pu évoluer dans un autre club de Ligue 1, car il était très proche de rejoindre l’OM après son passage à Valence. « Pablo Longoria a essayé de me faire venir, il a failli (sourire). Il a failli parce qu’à ce moment-là, je sors d’une année merdique à Valence. Je voulais retrouver un club avec de la passion. J’avais un club en Turquie qui me donnait beaucoup d’argent mais qui ne me faisait pas rêver. Et j’avais l’OM, un très grand club français, avec un salaire très bien payé. Il y avait aussi Pablo, qui était là. Il y avait aussi Sampaoli, que j’avais côtoyé à Séville. J’avais cette confiance en eux, au-delà du club, qui a failli me faire changer d’avis », a révélé l’ancien Parisien lors de son passage dans RMC Mercato.
« Vu mon passif de Parisien… »
Finalement, Kevin Gameiro n’a donc pas rejoint l’OM et c’est en partie à cause de ses années au PSG plus tôt dans sa carrière. « J’ai fait traîner les choses. Ils attendaient une réponse de ma part, mais c’était compliqué pour moi, parce que je n’étais pas chaud, à 34 ans, d’arriver dans un club comme ça. Vu mon passif de Parisien, je n’étais pas très chaud. Le problème, c’est que je n’avais rien à ce moment-là. Enfin pas rien, mais c’était le seul truc qui pouvait me faire vibrer… » Un bel exemple de loyauté.