Malgré la rivalité qui existe depuis de très longues années entre les Girondins de Bordeaux et l’OM, Souleymane Diawara n’a pas hésité à passer directement d’un club à un autre. Ainsi, en 2009, celui qui jouait défenseur central a rejoint la Canebière et le club phocéen. De quoi faire enrager son ami avec qui Diawara évoluait à Bordeaux : Marouane Chamakh.
En 2009, juste après avoir remporté la Ligue 1 avec Bordeaux, Souleymane Diawara décidait… de s’en aller. Et pas pour aller n’importe où. En effet, le Sénégalais avait alors choisi de rejoindre le grand ennemi des Girondins : l’OM. « Le président Triaud m’a dit : « Si tu veux partir, il faut t’asseoir sur ta prime ». C’était un million. Je me suis dit je vais prendre le risque, je vais aller là-bas et je vais gagner plus. Je n’ai pas regretté ? Pas du tout », avait notamment raconté Diawara à propos de son transfert vers l’OM.
« Souley, il avait insisté pour rejoindre Marseille, ce traitre »
En quittant Bordeaux, Souleymane Diawara avait laissé derrière lui certains de ses amis, dont Marouane Chamakh. Et voilà que le Marocain a eu la dent dure contre celui qui a rejoint l’OM. En effet, pour Kampo, l’ancien buteur des Girondins a lâché : « Souley, il avait insisté pour rejoindre Marseille, ce traitre. On avait un club rival, c’était Marseille. Ça faisait longtemps qu’ils n’avaient pas gagné chez nous. Ça a toujours été une rivalité. Ce traitre en plus parce que derrière ils sont champions de France. Ils nous enlèvent une pièce maitresse. Ça nous a fait mal de perdre Souley ».
« En dehors, j’étais son frère, mais sur terrain, il n’y avait pas d’amis »
Racontant ensuite ses retrouvailles avec Souleymane Diawara après son transfert, Marouane Chamakh a confié : « Le pire c’est qu’on joue Marseille en match de préparation un mois après. Je crois c’est dans le sud ouest. Ce bâtard là, il me met un tacle en match amical au niveau de la cuisse. Normalement, je sors avec les ligaments. Ça reste du Souley. En dehors, j’étais son frère, mais sur terrain, il n’y avait pas d’amis. Je lui dis quoi quand il me met le coup ? Je l’insulte ».