Pablo Longoria est à la présidence de l’OM depuis l’hiver 2021 et forme un tandem actif sur le marché des transferts avec Medhi Benatia depuis l’automne 2023. A l’été 2024, le patron de l’Olympique de Marseille a fermé la porte à un départ de Chancel Mbemba au LOSC. Le tout, avec des propos plus que limites si l’on se fie au témoignage du joueur du club lillois.
A l’été 2024, Chancel Mbemba faisait partie des joueurs qui n’avaient plus leur place à l’Olympique de Marseille. Comme Samuel Gigot ou encore Jordan Veretout pour ne citer qu’eux, le défenseur congolais était placé dans le loft des indésirables du staff technique et de la direction de l’OM. Refusant de partir pour l’Arabie saoudite où l’Olympique de Marseille disposait de touches pour le joueur, Mbemba a vu son souhait de signer au LOSC ne pas prendre forme.
«Il a dit « non ». Non, avec encore quelques mots derrière, mais comme je suis devant la caméra, jamais je ne vais le dire»
La faute, à Pablo Longoria. C’est du moins la révélation partagée par Chancel Mbemba à Raphaël Domenach en interview pour Canal+. « J’ai d’abord fait un rendez-vous avec le président Olivier Létang deux fois l’été d’avant (ndlr avant de signer au LOSC cet été). J’ai demandé au président Longoria pour venir à Lille. Il a dit « non ». Non, avec encore quelques mots derrière, mais comme je suis devant la caméra, jamais je ne vais le dire ».
«C'était de la torture morale»
Au cours de cette entrevue diffusée pendant l’émission hebdomadaire de la chaîne cryptée dimanche, à savoir le Canal Football Club, Chancel Mbemba a entre autres évoqué la torture qu’a été la saison dernière au placard à l’OM. Ce fut sa sanction pour son été agité en 2024. « Quand je ne jouais pas en club (à l'OM), ce sont les dirigeants qui m'ont dit : "tu ne joues pas". Ce n'est pas ma décision. Le moment que j'ai passé à Marseille était très très très difficile, sur tous les plans, mais j'ai gardé la tête haute. Je n'ai pas triché, j'ai respecté tout le monde : Marseille, le club, l'institution, les dirigeants. Je n'ai manqué de respect à personne. Je ne sais pas ce que j'ai fais de mal. Mon avocat sait, mais moi (ce qui m'intéresse), c'est le foot. Moi, j'ai subis une année de torture dans la presse. C'était de la torture morale, mais je ne sais pas (pourquoi) ».