Avant de rejoindre l'OM l'été dernier, Arthur Vermeeren a connu une carrière assez mouvementée. Convoqué pour l'Euro 2024 avec la Belgique, il est ensuite retourné avec les Espoirs. Un changement d'équipe justifié par Thierry Siquet, responsable de la formation pour la partie francophone de la Belgique.
Dans les dernières heures du mercato, l'OM a obtenu le prêt d'Arthur Vermeeren qui a débarqué en provenance du RB Lepizig. L'international belge connaît une intégration assez réussie à Marseille, et pourtant, depuis l'Euro 2024, pour lequel il avait été convoqué, le milieu de terrain n'a plus été convoqué avec les A et se contente des Espoirs. Thierry Siquet, responsable de la formation pour la partie francophone de la Belgique, explique cette situation.
Vermeeren retourne chez les Espoirs
« Arthur est redescendu après avoir été avec l’équipe A (6 sélections, ndlr) pendant pratiquement deux ans. Il a eu une période un peu moins bien, ça peut être un boost pour lui. Quand il a été retenu pour l’Euro-2024, ce n’était pas pour être titulaire, c’était un jeune qui pouvait observer et apprendre, éventuellement jouer quelques matches », explique-t-il dans les colonnes de La Provence.
«Il a eu une période un peu moins bien, ça peut être un boost pour lui»
Ancien sélectionneur des U19 de la Belgique, Thierry Siquet évoque également le parcours d'Arthur Vermeeren dans les catégories de jeunes : « Il était surclassé en U19 pour les qualifications pour l’Euro. C’était au moment où il était un joueur clé d’Antwerp, il avait 17-18 ans. À la base, c’est un joueur à maturité tardive. En Belgique, on a des équipes nationales U15, U16 et U17 qu’on appelle "à maturité tardive". Charles de Keteleare (Atalanta) ou Alexis Saelemaekers (AC Milan) sont aussi passés par là. Arthur jouait dans ces équipes au début. Sa qualité footballistique dans l’intelligence de jeu était nettement supérieure à la moyenne, donc il s’est vite retrouvé avec les "normaux". Sa faculté à s’adapter à différents postes du milieu, sa vision et sa disponibilité sur le terrain faisaient déjà sa force ».