La quête du successeur de Brice Samba n'est pas une mince affaire pour le RC Lens, qui n'avait pas réussi à combler le départ de son capitaine la saison dernière. Et cet été, c'est le jeune Robin Risser qui a débarqué. Ce dernier est d'ailleurs conscient que son transfert a pu susciter un peu de peur chez les supporters Sang-et-Or.
En janvier dernier, le RC Lens s'était laissé convaincre par le Stade Rennais de vendre Brice Samba pour environ 14M€. Un gros départ pour les Sang-et-Or qui perdaient ainsi leur capitaine, dont la succession a d'abord été incarnée par Matthew Ryan. Mais le gardien américain, prêté par l'AS Roma n'a pas convaincu, et le RC Lens a tout changé cet été. Ainsi, Régis Gurtner est arrivé libre dans le rôle de doublure, mais surtout, les Artésiens ont décidé de miser sur Robin Risser, recruté pour 3M€ en provenance de Strasbourg. Du haut de ses 20 ans, le natif de Colmar est présenté comme l'un des grands espoirs à son poste en France, mais il arrivait avec très peu d'expérience puisqu'en dehors d'un prêt d'une saison au Red Star, en Ligue 2, Robin Risser n'avait jamais été titulaire au haut niveau.
Risser commente son transfert à Lens
Conscient du poids que représentait son transfert, Robin Risser sait que cela a pu faire peur à certains supporters du RC Lens. « J'ai confiance en moi parce qu'au poste que j'occupe, c'est important. Je suis encore un jeune gardien, mais j'ai des responsabilités. Il faut que j'affiche une certaine sérénité pour insuffler de la confiance à mon équipe et mes défenseurs. Sinon, ça ne peut pas marcher. Ce n'est pas de la prétention », confie-t-il dans une interview accordée à L'EQUIPE, avant de poursuivre.
«Mon arrivée a pu faire peur sur le papier»
« Quand on est gardien, il ne faut pas dévoiler la moindre fébrilité mais de l'assurance. Si on est fébrile, on est mort. Mon arrivée a pu faire peur sur le papier. Mais si la direction a fait appel à moi, c'est qu'elle a aussi ses raisons. Qu'un spécialiste du poste (Jean-Louis Leca, directeur sportif) m'offre cette mission veut tout dire. Il sentait que j'en étais capable. Si mes premières performances ont pu rassurer les supporters, tant mieux », ajoute Robin Risser.