En janvier 2017, Dimitri Payet faisait son grand retour à l’OM, un an et demi seulement après son départ pour West Ham. Un transfert sur lequel est revenue Karren Brady, PDG des Hammers, et qu’elle a comparé à la situation dans laquelle se retrouve actuellement Newcastle avec Alexander Isak, en plein bras de fer avec son club.
Huit ans plus tard, Karren Brady n’a pas oublié le départ de Dimitri Payet. Un an et demi seulement après son arrivée, le Réunionnais avait décidé quitter West Ham pour revenir à l’OM, dans le cadre d’un transfert estimé à 29M€. Alors qu’Alexander Isak est en plein bras de fer avec Newcastle, qu’il souhaite quitter, la PDG des Hammers a comparé les deux situations, dans des colonnes du Sun.
« Il a simplement fait ses valises, s'est rendu à l'aéroport et a pris un vol pour Marseille »
« Gérer les relations humaines est un aspect essentiel de mon travail en tant que PDG de West Ham. Et gérer un joueur qui souhaite quitter le club est l'une des tâches les plus difficiles dans le monde du football. Nous avons vécu notre propre “moment Alexander Isak” à West Ham en 2017, lorsque Dimitri Payet a souhaité partir... et tout le club l'a ressenti. Un jour, il a simplement fait ses valises, s'est rendu à l'aéroport et a pris un vol pour Marseille. Et ce, malgré le fait que nous lui avions dit que nous ne voulions pas qu'il parte, que nous attendions de lui qu'il honore son contrat et que nous n'avions conclu aucun accord avec l'Olympique de Marseille pour son transfert », a déclaré Karren Brady.
« Les fans avaient le cœur brisé, le vestiaire était perturbé »
« Nous l'aimions, nos supporters l'aimaient, mais il ne nous aimait pas en retour et c'est difficile à accepter. Les fans avaient le cœur brisé, le vestiaire était perturbé et chaque séance d'entraînement se transformait en cirque. C'est la réalité lorsqu'une star abandonne le navire. L'effet domino est énorme. La presse campait devant le club, les questions ne cessaient de fuser et la tension était palpable », a ajouté la PDG de West Ham. « Je regarde la situation de Newcastle avec Isak et je compatis sincèrement. C'est un attaquant de haut niveau, adoré par les supporters des Magpies, mais dès qu'un joueur a la tête ailleurs, tout change (...) Dans le cas de Payet, nous sommes restés fermes jusqu'à ce que la bonne solution se présente et que le joueur parte. La leçon à retenir est que, même si le football est un sport très émotionnel, les décisions doivent être rationnelles. »