Libre depuis bientôt trois ans, Zinedine Zidane est bien décidé à reprendre du service dans un avenir proche. Alors qu’il figurerait dans les petits papiers du Bayern Munich, l’ancien international français surveillerait également la situation d’un autre club qui le suit depuis de nombreuses années, et cela a de quoi surprendre. Explication.
Difficile d’y voir clair ce vendredi dans le dossier Zinedine Zidane. Alors que Mundo Deportivo a révélé que le Bayern Munich était bien parti pour accueillir l’ancien entraîneur du Real Madrid au terme de la saison, Sky a assuré par le biais de son journaliste Florian Plettenberg qu’il n’y avait « rien de vrai » dans ces rumeurs qui sont, selon lui, « à côté de la plaque ». Pourtant, L’Équipe affirme de son côté que Zidane est bien sur la short-list bavaroise suite à la décision de Julian Nagelsmann de prolonger son contrat à la tête de la sélection allemande.
Une règle d’or brisée pour le retour de Zidane ? https://t.co/ZD7VemxZeJ pic.twitter.com/oGdFpYbAKO
— le10sport (@le10sport) April 19, 2024
Que va décider Zidane ?
Concernant la position de Zinedine Zidane, c’est également l’incertitude. Si le Bayern remplit les critères du Français pour un retour, la vie en Bavière et la langue allemande sont des freins importants à une arrivée. Par le passé, Zidane avait prévenu qu’il ne s’imaginait prendre la tête d’une équipe au sein d’un pays parlant une langue qu’il ne maîtrise pas. De quoi justifier son refus d’aller en Premier League, mais visiblement, l’ancien du Real Madrid ne serait plus aussi catégorique concernant cette destination.
Peut-être une chance pour Manchester United
D’après L’Équipe regarderait attentivement la situation à Manchester United pour son retour sur le banc de touche. Les Red Devils sont aujourd’hui 7es de Premier League, ce qui pourrait provoquer le départ d'Erik ten Hag. Une destination longtemps évoquée pour Zizou, qui avait expliqué en 2022 dans un entretien accordé à L’Équipe pourquoi cela n’était pas allé plus loin. « Certaines conditions rendent les choses plus difficiles. Quand on me dit : “Tu veux aller à Manchester ?” Je comprends l’anglais mais je ne le maîtrise pas totalement. Je sais qu’il y a des entraîneurs qui vont dans des clubs sans parler la langue. Mais moi, je fonctionne autrement, se justifiait-il. Pour gagner, plein d’éléments entrent en jeu. C’est un contexte global. Moi, je sais ce dont j’ai besoin pour gagner. Alors, tu peux bien sûr ne pas gagner mais je sais qu’il faut au moins ça, ça et ça. Et je veux tout mettre de mon côté pour optimiser la victoire ».