Mercato - PSG : Voilà la vérité sur cet énorme coup de poker du Qatar
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

Attendu pour venir prendre la succession de Peter Bosz sur le banc de l’OL, Laurent Blanc va donc retrouver la Ligue 1 six ans après avoir été limogé du PSG. Et en attendant ce nouveau challenge, l’entraîneur français revient sur sa nomination plutôt inattendue dans la capitale, à l’été 2013.

Ce n’est plus un secret pour personne, Laurent Blanc va retrouver la Ligue 1. Entraîneur par le passé des Girondins de Bordeaux (2007-2010) puis le PSG (2013-2016), c’est donc à l’OL qu’il est attendu pour son prochain challenge puisqu’il s’apprête à venir succéder à Peter Bosz. Blanc semble donc avoir été l’option prioritaire de Jean-Michel Aulas, ce qui n’avait clairement pas été le cas en 2013 lorsqu’il débarquait au PSG puisque Nasser Al-Khelaïfi avait essuyé de nombreux refus avant de se rabattre sur lui.

« Ils m’ont pris un peu par défaut »

Interrogé dimanche sur beINSPORTS, Blanc raconte cette nomination pour le moins inattendue au PSG en 2013 : « Je suis arrivé à Paris plus qu’en dernière position. C’était pas prévu, et donc je me suis dit : « pourquoi pas ? Tu n’as rien à perdre. De toute façon, les gens qui t’ont pris, ils t’ont pris un peu par défaut. T’as six mois pour prouver que tu peux éventuellement faire six mois de plus. » Et ça s’est passé comme ça Paris. Quand j’entends des choses à Paris, je n’ai rien eu le droit de dire la première année, j’ai tout accepté. Des choses que maintenant je n’accepterais plus », confie Blanc.

« Il m’a fallu du temps pour digérer »

Blanc raconte ensuite qu’il a eu du mal à se remette de son limogeage pour le moins inattendu du PSG en 2016, ce qui explique son retour tardif sur un banc en Europe : « Si je n’ai pas repris de clubs depuis Paris en Europe, le fautif c’est moi. Parce que des propositions, j'en ai eu. Après Paris, il m’a fallu quelque temps, non pas pour digérer, mais pour surmonter un petit peu ça », explique-t-il.

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